Lors des ateliers d’Exit, la salle est partagée entre ceux qui se troublent à l’idée de la mention « suicide » portée sur le certificat de décès et ceux qui s’en fichent éperdument.
Certains redoutent de rester « la vieille tante Joséphine qui s’est suicidée » dans les souvenirs de la famille, et on peut les comprendre.
D’autres diront : « Ils peuvent bien écrire ce qu’ils veulent, que voulez-vous que ça me fasse ? Je serai morte de toute façon », et on peut les comprendre aussi.
Si l’on se meurt d’une grave maladie et que l’on se suicide, la cause du décès mentionnée sera le suicide. Si cela vous tracasse, il faut vous débrouiller pour camoufler la vérité. La solution logique est de choisir une méthode qui ne laisse pas de traces (l’azote).