Lorsqu’on dispose de méthodes scientifiques rigoureuses pour vérifier la pureté et donc l’efficacité de sa « pilule douce», on a beaucoup moins besoin de changer la loi. Le souhait de bien mourir, où et quand on veut, est réalisable si l’on a pris certaines précautions.
Quand on a obtenu son Nembutal par ses propres moyens, qu’on l’a fait analyser par ses propres moyens et qu’on a l’intention de le prendre par ses propres moyens, quel rôle pourrait bien jouer le corps médical ? Que la législation autorise ou pas une mort assistée n’a dès lors plus la moindre importance pour celui qui a sa « pilule douce » au frigo. Quand l’heure a sonné, il ouvre le frigo !