Angelique Flowers, sur la tombe d’Oscar Wilde au cimetière du Père Lachaise à Paris en 2006.
courants des maladies graves tels que la faiblesse, les difficultés respiratoires ou la nausée. Cette limite constitue tout simplement une incapacité à assurer une bonne mort.
Les insuffisances des soins palliatifs n’ont jamais été aussi criantes que lors de la mort tragique de l’écrivain Angelique Flowers, en août 2008, à l’âge de 31 ans. A quinze ans, Angelique apprend qu’elle est atteinte de la douloureuse maladie de Crohn. Peu avant son trente et unième anniversaire, le 9 mai 2008, un deuxième diagnostic tombe : cancer du côlon de stade 4.
Comme le dit si bien Angelique dans une des vidéos qu’elle enregistra quelques mois avant sa mort : il n’y a pas de stade 5. Lors de ce diagnostic, le cancer avait déjà atteint le foie et les ovaires. Les médecins d’Angelique lui dirent alors que ses jours étaient comptés. Ils lui dirent aussi qu’ils ne pourraient pas faire grand-chose pour lui assurer une mort digne et sans douleur.