On prévoit d’avancer sa mort pour tout un tas de raisons. Certains refusent catégoriquement l’idée d’entrer en maison de soins ou en Ehpad. D’autres vivent dans la terreur d’un mort lente ou d’une mort avilissante provoquée par un virus comme le COVID-19.
Nous sommes, pour la plupart d’entre nous, bien conscients que le fait de vivre plus longtemps que les générations de nos parents ou de nos grands -parents apporte son lot de nouveaux problèmes. Certaines personnes âgées déclarent qu’elles en ont simplement « terminé » avec tout ce qu’elles voulaient vivre et que l’heure est venue de quitter la scène.
Les raisons qui amènent quelqu’un d’âgé ou de gravement malade à se renseigner sur les manières de terminer sa vie sont multiples et diverses. Elles sont toutes éminemment personnelles. Repenser la façon dont la société pourrait envisager la mort est le défi de notre temps.
Concevoir un plan de fin de vie est un petit pas que nous pouvons tous faire pour protéger nos proches des ravages de la loi. La plupart d’entre nous ne mettrons jamais ce plan à exécution. Mais dans le cas où la souffrance ou la déchéance nous devienne un jour insupportable, il est, pour nous tous, d’un grand réconfort de savoir qu’une solution nous attend qui préservera notre dignité et notre indépendance.