de transformer une « petite infraction d’importation » en délit grave. Alors, prudence !
Note: Il semble que les autorités s’intéressent beaucoup plus aux stupéfiants qu’à des produits tels que les barbituriques. C’est le commerce de ces drogues, bien plus que celui des barbituriques, qui est au centre du crime organisé international. Les barbituriques ont perdu de leur attractivité en tant que drogues récréatives et comptent bien peu sur le marché des stupéfiants. Après tout, on n’utilisera jamais que 10g de Nembutal au cours de sa vie…
Exit s’est totalement investi pour assurer aux lecteurs de Pilule Douce toutes les connaissances nécessaires à un choix éclairé. Les auteurs précisent qu’en fournissant ces renseignements, ils n’encouragent en rien le lecteur à enfreindre la loi de quelque pays que ce soit.
Etude de cas
A ce jour Exit connaît cinq personnes qui ont été poursuivies pour importation illégale de Nembutal. Des australiens, un néo-zélandais et un citoyen britannique. La première, Ann, la cinquantaine, habitant à Melbourne, avait un cancer du sein. En 2009, elle fut accusée d’avoir importé deux flacons de Nembutal. La livraison avait été interceptée par la douane australienne et transmise à la Police fédérale australienne.
Lors de sa comparution l’année suivante, Ann plaida coupable. La cour la condamna à une amende de 500 dollars australiens, à un engagement de bonne conduite d’un an et à une donation de 1000 dollars australiens à la caisse du tribunal. Aucune autre condamnation ne fut prononcée. Voir: http://bit.ly/bECnzG