Si par hasard, les autorités découvrent qu’il y a eu un « nettoyage », les proches justifient leur geste en expliquant qu’ils voulaient protéger la réputation du défunt et de sa famille qui serait mise à mal si le suicide était rendu public.
Néanmoins, il est difficile de dire quelle est la meilleure stratégie : reconnaître ainsi les faits sur les lieux du décès ou revendiquer le droit de ne rien dire à moins d’être accusé ? Les intéressés sont les mieux placés pour en décider. Quoi qu’il en soit, il est fort probable que la sanction pour ce « nettoyage » se résume à un simple rappel à la loi en guise de tape sur la main.
Les certificats de décès
En arrivant au domicile du défunt, le médecin est chargé de deux missions. Tout d’abord, il doit constater la mort après avoir effectué quelques tests simples pour s’assurer que la personne ne se trouve pas dans un état catatonique ou comateux.
Une fois la mort constatée, la deuxième mission du médecin est la signature du certificat de décès..
Plusieurs cas se présentent :
1. Le médecin est sûr que la mort est naturelle. Il signe le certificat.
2. Suicide : l’hypothèse suicidaire ne peut être retenue qu’après avoir écarté une mort criminelle
3. Obstacle médico-légal à l’inhumation : la case NON cochée entraîne la délivrance du permis d’inhumer. La case OUI cochée déclenche l’action de la police judiciaire.