Les barbituriques accentuent l’effet d’un neurotransmetteur du cerveau, le GABA (ou acide γ-aminobutyrique). Le GABA ralentit l’activité du cerveau. Les barbituriques accentuent encore ce ralentissement et entrainent la sédation et le sommeil. A fortes doses, le barbiturique peut même prendre la place du GABA dans le cerveau. Une surdose de barbiturique peut créer une telle dépression des fonctions cérébrales qu’elle provoque l’arrêt respiratoire et la mort.
Comme nous l’avons vu précédemment, l’effet dépresseur des barbituriques peut être utile pour calmer l’irritabilité et la paranoïa qui peuvent résulter de la prise d’amphétamines. Les témoignages montrent leur efficacité à soulager le manque lors du sevrage de l’héroïne. Dans les années 1960, on a vu des gens dépendants remplacer leurs injections d’opiacés par des barbituriques lorsqu’ils ne pouvaient pas se procurer de l’héroïne ou de la méthadone.
Formes disponibles de Nembutal
Le Nembutal a été largement commercialisé comme somnifère dans les années 1950 et 1960. Même s’il est retiré du marché depuis plus de dix ans, bien des gens ont encore ce produit dans leur placard à pharmacie et il peut ne rien avoir perdu de son efficacité. Une centaine de ces comprimés (100x10mg=10g) constitue une dose létale.
Les barbituriques sont également bien absorbés par voie rectale et certains pays les ont commercialisés sous forme de suppositoires. Nova Rectal au Canada, par exemple.