Le symptôme le plus insupportable d’une mort par COVID est la dyspnée, essoufflement, manque d’air, « soif d’air » provoquée par l’incapacité des poumons à absorber suffisamment d’oxygène et à éliminer le dioxyde de carbone. L’accumulation de CO2 abaisse le pH sanguin, le sang devenant acide crée une acidose respiratoire aiguë, potentiellement mortelle, accompagnée de maux de tête et de confusion qui s’ajoutent à la recherche désespérée d’air.
Il existe plusieurs façons d’atténuer ces symptômes et de faciliter un peu la mort.
Oxygène
Oxygénothérapie avec ou sans ventilation passive. L’oxygène peut éliminer certaines sensations pénibles de manque d’air mais il n’accélérera pas la mort.
Opiacés La morphine, le fentanyl, l’opium, l’héroïne ou même la codéine peuvent atténuer la terrible sensation de manque d’air. Ces médicaments sont souvent utilisés en soins palliatifs pour améliorer le confort du patient. Ils inhibent le rythme respiratoire et peuvent accélérer la mort par pneumonie. Mais il est difficile de se procurer des opiacés pharmaceutiques (voir le chapitre sur les opiacés et l’euthanasie lente). On doit donc obligatoirement se tourner vers des sources illégales. L’opium et l’héroïne sont très efficaces dans cette optique mais l’opium doit être fumé et l’héroine administrée par voie intraveineuse.
Barbituriques Comme nous le savons tous, les barbituriques sont très réglementés. Ce sont des dépresseurs du système respiratoire avec des qualités sédatives importantes. Même des quantités sublétales de Nembutal peuvent être utilisées très efficacement pour faciliter une mort par pneumonie. Si vous avez du