partenaires n’existe pas avec les pays émergents. C’est une réalité ! Mais attention, le Sénégal n’a pas « choisi » ces partenaires. Ils se sont imposés d’eux-mêmes. La richesse du monde s’est transférée, depuis quelques années, vers de nouvelles régions : l’Amérique du Sud, le Moyen-Orient et l’Asie. Des pays sont devenus des acteurs économiques importants comme la Chine, le Brésil, la Russie et certains pays du Golfe. Nous avons ouvert des chemins vers ces pays qui sont devenus des mastodontes sur le plan économique parce qu’ils perçoivent l’Afrique comme un relais de la croissance mondiale. Nous restons très attachés à la coopération avec les partenaires traditionnels. Néanmoins, nous recherchons les meilleures références, les meilleures compétences et les prix les plus bas possibles pour réaliser nos projets.
Serein
Karim Wade est un homme politique qui est observé, scruté, épié… par les Sénégalais. Il est vrai que ses responsabilités ministérielles « stratégiques » expliquent cette surexposition auprès de l’opinion. Cette focalisation que d’aucuns jugent « excessive » est, en tout état de cause,
due à sa proximité avec son père, le président Abdoulaye Wade.
Nous l’avons rencontré dans une aile du palais présidentiel, où il était appelé d’urgence pour une réunion de travail avec d’autres ministres. À dire vrai, on s’attendait à voir un homme fébrile. C’est l’impression contraire qu’il dégage. Son
self-control et son côté imperturbable frappent de prime abord.
Malgré tout ce qui se dit sur lui, il refuse d’être embarqué dans de vaines polémiques. Ses propos, tout au long de l’entretien, laissent transparaître ce parti pris. En guise de réponse aux critiques, il préfère être « jugé sur [ses] résultats. »
Septembre - Octobre 2011 • NEW AFRICAN • 41
Revenons encore au Sénégal. Le pays connaît des difficultés dans différents secteurs : énergie, éducation, agriculture… Pensez-vous que la population comprenne la politique menée par le gouvernement ? De nombreuses critiques ont été formulées à votre égard. La vraie difficulté, c’est la communication. Nous n’en
faisons jamais assez. Il est important d’être au bon endroit pour expliquer aux gens. Les attaques, les pressions, ce n’est pas ça qui me déstabilise, je suis serein parce que je sais où je vais. Le jour où je ne serais plus capable d’avoir des résultats, je prendrais les décisions qui s’imposent. Par ailleurs, nous sommes en démocratie. Il y a des gens qui vous aiment, d’autres qui vous attaquent. Certains veulent que vous réussissiez, d’autres que vous échouiez. Mais, ça fait partie du
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