L’Algérie a décidé d’élaborer son Plan national climat pour répondre aux différents défi s climatiques, confi rme le ministre de l’Aménagement du territoire et de l’environnement.
Groupe africain sur le climat au plan mondial. La baisse de précipitations et le stress hydrique, avec les risques d’arbitrage en défaveur de l’eau d’irri- gation, les vagues de sécheresse et les inondations qui, au-delà de leur aspect meurtrier, accélèrent et emportent de larges superfi cies de terres arables, posent le problème de la sécurité alimentaire du pays.
Certes, certaines mesures sont prises. De
vastes programmes de mobilisation de ressources en eau (barrages, stations de dessalement) et d’ouvrages de transfert vers les régions défi ci- taires sont mis en œuvre. Un Plan national de lutte contre la désertifi cation (PNLCD), a été défi ni et connaît un début d’application. De larges superfi cies de régions de steppes, menacées par la désertifi cation, sont mises en défens. Mais il faudra aller plus loin. La gestion rationnelle des ressources en eau et la promotion d’une agriculture adaptée à l’évolution du climat, à travers la recherche d’espèces résistantes aux différents stress (thermique, salin, hydrique), constituent des priorités. L’épuisement à terme des ressources en hydrocarbures (pétrole/gaz), tout comme les impératifs de la lutte contre le changement climatique qui imposent la réduction des émissions dues à la combustion des énergies fossiles, nécessitent l’introduction progressive et soutenue des énergies renouvelables. L’Algérie, à travers son gisement solaire de grande importance et de haute qualité, dispose dans ce domaine d’atouts incontestables. Tant pour son
Des pôles de compétitivité et d’excellence sont développés. De quoi s’agit-il ? Il s’agit de renforcer l’attractivité des territoires en érigeant
deux des pôles de compétitivité et leurs zones intégrées de développement industriel (ZIDI), ainsi que des technopoles, à l’intérieur et en dehors des villes nouvelles. Le pôle de compéti- tivité consiste à mettre en place, sur un même lieu ou en réseau sur plusieurs wilayas, des compétences diverses : centres de formation et de recherche, grandes entreprises de portage, petites et moyennes entreprises, startups… Cette ville nouvelle est un espace où éducation, recherche, information, savoir-faire et innovation interagissent positivement. Trois pôles de compétitivité sont programmés. Celui de
Sidi Abdallah qui est spécialisé dans les TICs et les technologies avancées (industries pharmaceutiques) ; le Pôle de compétitivité de Bouinan dédié aux biotechnologies « industries agroali- mentaires » et « médecine et pharmacie » ; la ville nouvelle de Boughzoul, pour les technologies vertes.
Vous pilotez un ministère éminemment sensible, celui de l’Environnement. Quels sont les défi s majeurs auxquels est confrontée l’Algérie, quelles sont les solutions envisagées ? Le dérèglement du climat par la croissance de l’effet de serre
est certainement le plus gros défi au modèle de développement qui a jusqu’alors prévalu. L’Algérie est concernée au premier chef, mais également l’Afrique. Notre pays anime les négociations du
marché intérieur qu’à l’exportation (énergie d’origine solaire), dans la perspective de l’interconnexion en cours des rives nord et sud de la Méditerranée. Un premier Plan de développement des énergies renouvelables a été élaboré par le ministère de l’Énergie et des mines et a été présenté au gouvernement. Enfi n, et surtout, l’Algérie a décidé d’élaborer son Plan
national climat pour répondre aux différents défi s climatiques qui se posent et se poseront à elle. Un Comité intersectoriel a été mis en place et a entamé ses travaux, de même qu’une Agence nationale des changements climatiques (ANCC) et une Autorité nationale désignée pour le mécanisme de dévelop- pement propre (AND-MDP).
Que dire des projets en faveur des énergies renouvelables qui émergent sur le continent ? L’Afrique a de grands besoins en énergie et n’a de cesse
de voir aboutir des projets comme Desertec, Inga, ou le Trans-African Gas Pipeline reliant le Nigeria à l’Europe via l’Algérie. Depuis le milieu des années 1990, l’Algérie milite pour des programmes solaires au Sahara et ne peut qu’être satisfait par des propositions comme Desertec ou le Plan solaire méditerranéen. Mais il faut convenir que certaines questions restent encore fl oues. Quelle sera la place réelle et chiffrée pour l’électricité d’origine solaire dans les pays de la rive Nord, et à quelle échéance ? Quel type de technologies ou de partenariat ? Ce dernier point est particulièrement décisif.
Septembre - Octobre 2011 • NEW AFRICAN • 35
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