DOSSIER E-commerce


des outils et de l’automatisation » Derrière le nom d’E-Logik se cache une PME toulousaine axée sur la logistique e-commerce. Sous sa bannière se développe aussi un écosystème de petits logisticiens partageant outils et expertises, avec une même vision du service aux petits e-commerçants.


Supply Chain Magazine : Quelle est votre vision de l’externalisation logistique ? Thierry Dupré : Sur le principe, il s’agit de faire bénéfi cier les clients d’une mutualisation de moyens, qu’il s’agisse de main d’œuvre, d’ou- tils technologiques, d’équipements ou de contrats négociés avec les transporteurs. De là, on apporte aux petits e-commerçants la structuration logis- tique qui leur faisait défaut, fondée sur la vision temps réel de leurs stocks et de leurs fl ux. Toutes les commandes transmises avant 13h étant prépa- rées et expédiées le jour même, leur offre de ser- vices gagne en réactivité, et elle peut s’enrichir via toute une palette d’offres de livraisons proposées à des tarifs négociés en volume. Le tout permet à nos clients de se développer, et à E-Logik de s’étof- fer. Installés à nos débuts à Toulouse en 2008 sur 500 m², nous avons déménagé 3 fois pour disposer aujourd’hui de 6.500 m².


SCMag : Cette expansion


s’accompagne-t-elle d’automatisation ? T.D. : E-Logik se positionne comme un atelier logistique, où ses clients se sentent mieux écoutés qu’en externalisant leurs stocks vers la plate-forme de 30.000 m² d’un grand prestataire. Il s’agit pour-


Innover côté solutions...


 E-Kan : outil interne faisant offi ce de WMS et d’interface avec les sites des clients et les solutions qui les portent  Moncolis.com : application de GRC pour la remontée des informations de suivi de colis des différents transporteurs


… et prestations


 Nurser-e : pour quelques commandes/j, le client dispose d’un espace sur site et du matériel pour préparer ses colis, et bénéfi cie des moyens et tarifs d’expédition-maison  Start-Up : une logique packagée à quelques centaine d’€/mois, qui englobe réception, sto- ckage, préparation et solutions transport. Jusqu’à un seuil limité de commandes/mois


88 N°111  SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JANVIER-FÉVRIER 2017


tant de s’appuyer sur des moyens performants, notamment pour rester dans la course face à ces grands acteurs. Dès le départ, nous avons misé sur le développement d’outils logiciels (voir ci-contre), qui mobilise aujourd’hui 4 personnes sur un effectif de 23. Depuis 2 ans, nous y avons ajouté l’automa- tisation de certains process, avec des convoyeurs modulaires Boa Concept et des murs de préparation Pick-to-light/Put-to-light de Signature Logistic. Sans compter des machines d’emballage Packsize permettant d’ajuster les dimensions du colis. Les gains de productivité sont importants : par rapport au début 2015, nous traitons 2 fois plus de commandes en mobilisant 2 fois moins d’effectif. Cela intéresse d’autres petits logisticiens, notamment au sein du réseau E-Logik.


SCMag : Quid de cet « écosystème d’entrepôts » ? T.D. : Je l’ai initié en 2012 avec l’idée de fédérer un réseau national de logisticiens de proximité dans une même approche de la logis- tique e-commerce. Avec du partage d’expertise, des outils mis en commun, et un certain alignement des offres de services. Cet écosys- tème réunit à ce jour 9 entrepôts au service d’une centaine de clients e-commerce et devrait expédier près d’1M de colis en 2017. Les 2 derniers adhérents sont à Valence et Besançon, et d’autres vont sous peu nous rejoindre à Béziers, Bayonne et Clermont-Ferrand. Nous devrions approcher la vingtaine en fi n d’année.  PROPOS RECUEILLIS PAR MAXIME RABILLER


« Une approche d’atelier étayée par Thierry Dupré, PDG d’E-Logik


©E-LOGIK


Page 1  |  Page 2  |  Page 3  |  Page 4  |  Page 5  |  Page 6  |  Page 7  |  Page 8  |  Page 9  |  Page 10  |  Page 11  |  Page 12  |  Page 13  |  Page 14  |  Page 15  |  Page 16  |  Page 17  |  Page 18  |  Page 19  |  Page 20  |  Page 21  |  Page 22  |  Page 23  |  Page 24  |  Page 25  |  Page 26  |  Page 27  |  Page 28  |  Page 29  |  Page 30  |  Page 31  |  Page 32  |  Page 33  |  Page 34  |  Page 35  |  Page 36  |  Page 37  |  Page 38  |  Page 39  |  Page 40  |  Page 41  |  Page 42  |  Page 43  |  Page 44  |  Page 45  |  Page 46  |  Page 47  |  Page 48  |  Page 49  |  Page 50  |  Page 51  |  Page 52  |  Page 53  |  Page 54  |  Page 55  |  Page 56  |  Page 57  |  Page 58  |  Page 59  |  Page 60  |  Page 61  |  Page 62  |  Page 63  |  Page 64  |  Page 65  |  Page 66  |  Page 67  |  Page 68  |  Page 69  |  Page 70  |  Page 71  |  Page 72  |  Page 73  |  Page 74  |  Page 75  |  Page 76  |  Page 77  |  Page 78  |  Page 79  |  Page 80  |  Page 81  |  Page 82  |  Page 83  |  Page 84  |  Page 85  |  Page 86  |  Page 87  |  Page 88  |  Page 89  |  Page 90  |  Page 91  |  Page 92  |  Page 93  |  Page 94  |  Page 95  |  Page 96  |  Page 97  |  Page 98  |  Page 99  |  Page 100  |  Page 101  |  Page 102  |  Page 103  |  Page 104  |  Page 105  |  Page 106  |  Page 107  |  Page 108  |  Page 109  |  Page 110