choix des meilleures classifications douanières évite les pénalités en cas de contrôle et permet de réaliser de substantielles économies. Et d’ajouter : « Elles ont aussi une grande éthique, si bien qu’elles n’hésitent pas à vous alerter si vous prenez des risques (cor- ruption, malfaçon, problème de double- usage, pratiques « borderlines »…) dans les contrats dans lesquels vous êtes sus- ceptibles de vous engager. Elles ne nous font pas des réponses pour nous faire plaisir, mais nous disent clairement si nous ne sommes pas dans les clous ».
Des économies substantielles Mais prenons plutôt un exemple. Andritz Euroslot vend un contrat à un client Coréen, lequel exige qu’une partie des produits soit fabriquée sur place pour faire travailler des locaux. Ainsi, bien que la totalité des produits soit vendue à un client coréen et livrée en direct à ce dernier, une partie des produits doit être fabriquée par des sous-traitants coréens. « Acte Interna-
tional nous a aidés à poser le schéma, à choisir la nomenclature douanière, nous a fourni une prestation de flux documentaires (bons de commande, factures, packing list, crédits docu- mentaires…), a dimensionné la TVA et nous a guidés dans le choix des bons incoterm, des ports et des moyens de transport en matière de flux logis- tiques, explique David Lemaître, qui poursuit : En Asie, on a la possibilité d’utiliser des free trade zones comme si on exportait. Ainsi, même si une partie des produits est fabriquée en Corée, nous vendons à notre client coréen en totalité à l’export et les sous-traitants renvoient leurs produits à la free trade zone pour matérialiser l’export en entier. Connaître finement les réglementations internationales permet d’optimiser au mieux les sché- mas de cross trading. Et le fait pour nous dorénavant de les anticiper dès le début dans nos contrats commer- ciaux nous fait économiser des frais. » A titre d’exemple, Andritz Euroslot
aurait ainsi économisé 60.000 € de frais sur un autre projet d’1,8 M€.
Un relationnel simple et sain Interrogé sur la raison pour laquelle c’est la Direction Financière et non Logistique qui s’occupe de cette optimisation, David Lemaître explique que cela est historique. « L’optimisation des frais et des coûts est venue sur le bureau du Directeur Admi- nistratif et financier qui gérait 80 per- sonnes. A l’époque, il n’y avait pas de Direction Supply Chain. Comme c’est moi qui ai noué les premiers contacts avec Acte International, je continue à jouer les intermédiaires sur un périmètre plus large incluant les problèmes logis- tiques de douanes. Mais les opératrices de l’ADV appellent aussi Acte International en direct et échangent. Le relationnel est simple et sain avec tous les collaborateurs d’Acte International. Les 2 fondatrices ont su insufflé cet état d’esprit à leurs équipes et c’est une vraie force », estime Le Res- ponsable financier d’Andritz Euroslot. CATHY POLGE
JANVIER-FÉVRIER 2017 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE N°111
63
Page 1 |
Page 2 |
Page 3 |
Page 4 |
Page 5 |
Page 6 |
Page 7 |
Page 8 |
Page 9 |
Page 10 |
Page 11 |
Page 12 |
Page 13 |
Page 14 |
Page 15 |
Page 16 |
Page 17 |
Page 18 |
Page 19 |
Page 20 |
Page 21 |
Page 22 |
Page 23 |
Page 24 |
Page 25 |
Page 26 |
Page 27 |
Page 28 |
Page 29 |
Page 30 |
Page 31 |
Page 32 |
Page 33 |
Page 34 |
Page 35 |
Page 36 |
Page 37 |
Page 38 |
Page 39 |
Page 40 |
Page 41 |
Page 42 |
Page 43 |
Page 44 |
Page 45 |
Page 46 |
Page 47 |
Page 48 |
Page 49 |
Page 50 |
Page 51 |
Page 52 |
Page 53 |
Page 54 |
Page 55 |
Page 56 |
Page 57 |
Page 58 |
Page 59 |
Page 60 |
Page 61 |
Page 62 |
Page 63 |
Page 64 |
Page 65 |
Page 66 |
Page 67 |
Page 68 |
Page 69 |
Page 70 |
Page 71 |
Page 72 |
Page 73 |
Page 74 |
Page 75 |
Page 76 |
Page 77 |
Page 78 |
Page 79 |
Page 80 |
Page 81 |
Page 82 |
Page 83 |
Page 84 |
Page 85 |
Page 86 |
Page 87 |
Page 88 |
Page 89 |
Page 90 |
Page 91 |
Page 92 |
Page 93 |
Page 94 |
Page 95 |
Page 96 |
Page 97 |
Page 98 |
Page 99 |
Page 100 |
Page 101 |
Page 102 |
Page 103 |
Page 104 |
Page 105 |
Page 106 |
Page 107 |
Page 108 |
Page 109 |
Page 110