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A la découverte de l’amazing Amazon (volet 1)


Lorsque j’entrai à l’école, les Américains étaient encore station- nés dans mon petit village au cœur de la Bretagne. En plus du chewing-gum, je faisais connaissance des redoutés MP (Military Police) des camions GMC, des Jeeps (General Purpose) et des GIs (Government Issues). Et c’est là que s’arrêta mon cours d’an- glais. En revanche, j’appris à lire et ce fut le début d’une passion toujours présente pour la lecture 7 décades plus tard. Bien que détenant un petit commerce (épicerie, mercerie, café, restaurant, hôte), ma mère n’était pas mieux lotie que les artisans et fermiers


voisins et, dans une économie de subsistance, les livres n’avaient pas leur place. Mes seules lectures étaient le catalogue de ManuFrance et les quelques Ouest France que les commis-voyageurs nous laissaient après leur repas. Je lisais tout ce qui me tombait sous la main, ou plutôt sous les yeux. Dans Ouest- France, je lisais jusqu’aux annonces des entrées de navires dans les ports bretons. Mes 1ers


livres, je les gagnai à un concours des chocolats Menier et l’entrée en 4e qui fut aussi


celle de mon entrée au pensionnat me permit d’accéder à sa bibliothèque et d’assouvir ma soif. Après le bac, ma carrière était tracée après qu’un marchand de tapis, que je taquinais à chaque passage dans notre bourg, m’ait dit : « Toi, t’y as une pitite tête d’ingénieur » ; et que le fi ls de l’instituteur m’eut précisé « Il y a 2 métiers d’avenir : l’énergie atomique et l’électronique ». J’entrai à l’Isen. Ma meilleure note étant l’anglais, convaincu que la technique ne serait pas ma tasse de thé, je préparai, toujours à Lille ce qui est devenu depuis le MBA de l’Edhec. J’entrai chez Philips dans un service qui était la référence en France en termes d’Organisation Indus- trielle et de Gestion de Production. Et mes premières acquisitions furent la Britannica en 24 volumes et le Grand Larousse Illustré en 10 volumes. Pour améliorer mes connaissances en anglais non technique, je n’avais guère le choix que d’aller rue de Rivoli chez WHSmith ou de profi ter de mes voyages aux US. Introduisant en France des certifi cations professionnelles américaines,


Dans les prochains numéros


vous découvrirez successivement : « Amazon le meilleur »,


« Amazon le pire » et « Répondre à Amazon ».


je devais faire venir des Etats-Unis plusieurs centaines de livres techniques mais quelle galère : coûts, délais, formalités douanières, autant d’obstacles qu’il fallait surmonter. Autant dire que l’arrivée d’Amazon.com en 1995 allait singulièrement rebattre les cartes. Une offre quasi-illimitée, des prix réduits de 20 à 30 %, des délais comptés en jours plutôt qu’en semaines, que demander de plus ? L’arrivée d’Amazon.co.uk, 3 ans plus tard, et fi nalement celle d’Amazon.fr en 2000 me donnèrent ce sentiment de proximité qui ne pouvait que me plaire. Et, lors d’une formation chez Lexmark à Saran, je pus même apercevoir son petit entrepôt qu’il avait sous-loué au fabricant d’imprimantes. Mais, j’étais loin de me douter de la rapidité de l’extension d’Amazon en France. Ne commandant que des livres en anglais, je ne percevais pas la menace pour la France et la limitation à 5 % du rabais imposé sur les livres français me donnait l’impression d’un marché encore équilibré. L’arrivée du lecteur électronique Kindle fut la réponse à mon problème de stockage de livres qui s’entassaient dans mon grenier sans que je me résolve à m’en débarrasser. En revanche, je digérai mal de devoir abandonner mon second Kindle parce que sa batterie vide ne pouvait être remplacée. Pendant ce temps, bien au-delà des livres et des multimédias, Amazon élargissait son offre à des produits proposés par des fournisseurs tiers et je commençai à prendre conscience de son emprise. Dans Supply Chain Magazine, je ne lui consacrai pas moins de 12 News en 4 ans. Mais c’est un dernier article Amazon’s Stranglehold… qui me conduisit à élargir mon champ de vision, et approfondir ma connaissance d’Amazon son « bright side » mais aussi son « dark side ». 


JANVIER-FÉVRIER 2017 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE  N°111101


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