DOSSIER E-commerce
Thierry Degivry, Directeur de site, MPS by Logsytech
de suivre ses stocks », explique Thierry Degivry. A ceux dont l’e-boutique repose sur les plates- formes Prestashop, Magento ou autres, MPS pro- pose un interfaçage en EDI et un paramétrage à prix serrés grâce à Logsys, la SSII interne du groupe Logsytech, auquel appartient MPS depuis 2013. Ainsi le ticket d’entrée technologique est contenu dans une fourchette de 500 € à 1.500 €, alors que la concurrence facture couramment 3.000 €, voire bien plus chez de grands presta- taires. « MPS profi te de l’évolution des outils tirée par d’autres fi liales du groupe, comme Optilog qui sert de plus gros besoins e-commerce, ou Meca- log qui assure la logistique des box SFR », relève- Harry Argyriadis, Directeur Commercial de Logsy- tech Group. C’est le cas avec le WMS Speed de BK Systèmes dont MPS entame le déploiement, et qui devrait optimiser son temps de traitement des commandes. De quoi étayer une croissance déjà signifi cative de +25 % sur 3 ans, qui amène MPS à envisager une installation sur 10.000 m². Gageons que MPS ne s’éloignera pas trop de sa Vallée de Chevreuse, conscient que la proximité est un cri- tère-clé pour nombre de petits e-commerçants. De fait, l’e-commerce étoffe l’activité de beaucoup de petits logisticiens en région, vu que 60 % des sites marchands sont implantés dans des villes de moins de 20.000 habitants.
Argyriadis, Directeur Commercial, Logsytech Group
Harry
Une complexité opérationnelle et informatique Cette notion de proximité a été décisive dans le choix de prestataire de Karim Lalileche, Président du Comptoir Toulousain des Arts Martiaux. Depuis 20 ans, celui-ci exploite un magasin spécialisé, dont la 1ère
Convoyeurs et pick-to-light
pour gagner en productivité chez E-Logik
des fl ux, des risques et du business, avec assez de souplesse pour réagir vu le contexte très concur- rentiel des marketplaces », note-t-il. Même si elle a ralenti, sa croissance on-line dépasse 20 % et per- met au e-commerce de rattraper le CA du maga- sin, l’ensemble approchant le M€.
Les marketplaces s’installent dans le paysage
déclinaison e-commerce remonte à
Eric Duboille, Directeur Général, ADS-Rakuten
8-9 ans sous l’enseigne Fujisport-Toulouse. Par la suite, un volet de l’offre a été proposé sur la mar- ketplace d’Amazon, et plus récemment sur celles de la Fnac et de Go Sport « Il y a quelques mois, j’ai retenu E-Logik pour héberger une partie du stock qui tourne beaucoup, assurer certaines prépara- tions de commande, ou affi ner des problématiques de transport, explique-t-il. C’est une des briques d’un travail de réorganisation et de synchronisa- tion des différents fl ux entamé il y a 2 ans. » Un chantier parfois laborieux sur le plan informa- tique, notamment pour la mise en place d’un ERP. Karim Lalileche insiste sur la complexité qu’im- plique aujourd’hui l’e-commerce, même à l’échelle de quelques dizaines de commandes par jour. Côté stock, par exemple, il s’appuie sur une réserve en arrière-boutique, sur un stock chez E-Logik et sur plusieurs autres sur des plates-formes logistiques d’Amazon, dans le cadre du service « Expédié par Amazon ». Avec pour chacun un nombre de réfé- rences bien ciblé en fonction du canal de distri- bution. « L’enjeu est de maîtriser la répartition
84 N°111 SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JANVIER-FÉVRIER 2017
La complexité rencontrée par Fujisport-Toulouse devient le lot de beaucoup d’e-commerçants. Sur- tout que 27 % recourent au canal de vente des marketplaces, généralistes ou spécialisées par uni- vers de produits. Celles-ci se bornent souvent à assurer un espace commercial et un fl ux de poten- tiels cyber-clients, mais quelques-unes proposent en plus toute une gamme de solutions de stockage et/ou de livraison. Notamment celles d’
Amazon.fr ou de Cdiscount, qui en tirent des centaines de M€ de revenus. Le créneau devrait d’ailleurs être réin- vesti par la marketplace Priceminister-Rakuten, pour relancer un service initialement ouvert en 2013 en s’appuyant sur les savoir-faire et les entre- pôts d’Alpha Distribution Services (ADS), racheté l’année précédente par Rakuten. A son origine, ADS était plutôt ouvert aux petits e-commerçants. « Mais ces dernières années, un recentrage était à l’œuvre vers des clients dépassant les 10.000 com- mandes/an, et bien au-delà, indique Eric Duboille, DG d’ADS-Rakuten. Cela tenait notamment à la complexité croissante des process et des EDI à mettre en place avec la multiplication des canaux de distribution et tous les impératifs de tracking. Le tout rendait le ticket d’entrée prohibitif pour les plus petits acteurs. » Pour revenir sur ce créneau, ADS prépare une plate-forme d’intégration plus standardisée pour mi-2017. Elle permettra d’accéder via Pricemi- nister-Rakuten à une gamme étoffée de services logistiques et transport, associés ou pas à une pré- sence commerciale sur la marketplace. Sur le plan
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