TABLE RONDE Les participants
Denis Monnoyeur, Président d’Aprolis Aprolis, filiale du groupe Monnoyeur, est l’importateur exclusif des sociétés américaines Caterpillar et Crown en France. La société, qui compte 45 agences en France, table en 2011 sur un CA de 180 M€ pour un effec- tif de 900 personnes, dont 500 techni- ciens dépanneurs. Aprolis est notam- ment spécialisée dans le service et a développé une forte activité de loca- tion de chariots élévateurs (22.000 matériels gérés sous contrats). Récem- ment, la société a renforcé sa présence en Ile de France en rachetant la société OMS (Ouest Manutention Service).
une révolution des habitudes, par une machine spéciale qui oblige le client à changer ses process, mais comme une évolution naturelle du marché de la manutention, même pour des utilisa- tions qui nécessitent de la souplesse. » « Certes, lui répond Guy Caverot, vous avez apporté des briques importantes en termes de technologie mais il ne faut pas oublier que d’autres ont auto- matisé avant des solutions manuelles et que d’autres technologies sans infra- structures existent. Nous en avons mis en place certaines avec des nappes laser et avec un autre système que nous sommes en train de sortir. » « Ça dépend de ce que l’on entend par exis- ter, lui rétorque Raul Bravo, si ça veut
98 N°59 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - NOVEMBRE 2011
Patrick Protais, Directeur Général de BT France BT France appartient au groupe TMHE (Toyota Material Handling Europe), qui a deux marques en Europe, BT et Toyota, et une gamme complète de cha- riots élévateurs. Elle est implantée en France depuis plus de 45 ans et s’appuie sur huit agences en réseau direct et 285 techniciens. Elle a réalisé un CA de 181 M€ en 2010/2011, dont la moitié dans les services (conseils en logistique, location court et long terme, formation des utilisateurs/ caristes), pour un effec- tif de 550 salariés.
Jérôme Wencker, Directeur Général de Fenwick Linde, représentant de Linde en France Comme Still, Fenwick Linde appartient au Groupe Kion. C’est le leader en France des chariots de magasinage avec un réseau de distribution de 69 agences et concessions et un effec- tif d’environ 2.200 personnes. Fenwick Linde possède également une usine en France, à Cenon-sur-Vienne, près de Châtellerault, qui fabrique des chariots de magasinage pour le compte de Linde (la marque utilisée partout ail- leurs qu’en France). « Le CA 2011 est loin d’être connu à ce jour », indique Jérôme Wencker.
dire un prototype dans un labo ou bien une solution éprouvée qui fonctionne d’un point de vue global. Mais vous allez j’espère reconnaître que ce n’était pas la vision des fabricants de chariots standards de se dire que le marché décollerait quand on arriverait à ce qu’un chariot automatique soit aussi simple qu’un chariot de manu- tention. Ce n’est pas une critique, c’est une vision différente. Je ne dis pas que vous vous êtes trompés. »
La productivité n’explique pas tout L’intervention de Jérôme Wencker met fin à cette passe d’armes. Pour lui, le développement des AGV s’explique à
la fois par la simplification de la tech- nologie et par ce qu’il appelle « fac- teur humain », à savoir la recherche de productivité et de rentabilité par la réduction des effectifs. Même vision chez Alexander Abe : « La producti- vité n’explique pas tout. Il y a des contraintes de sécurité, la réglementa- tion, etc. Et surtout après la crise, beaucoup de clients ont réduit leurs effectifs et maintenant, en se posant la question des réembauches, étudient peut-être avec plus de facilité qu’en 2007 ou 2008 ces solutions AGV ». « Ce que vous dites est exact, mais cela ne rend compte que d’une partie des choses, considère Patrick Protais, qui fait référence au projet AGV de BT en
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