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DOSSIER Optimisation de tournées


la géolocalisation pour fiabiliser l’optimisation


Air Liquide :


Air Liquide France Industrie teste depuis un an sur un site pilote l’utilisation des données de géolocalisation de ses véhicules de livraisons, à la fois pour fiabiliser le calcul d’optimisation de tournées et pour mieux évaluer les prestations réellement effectuées chez les clients.


Philippe Viallet


Responsable


national logistique Emballages conditionnés chez Air Liquide France Industrie


a livraison du gaz industriel produit par Air Liquide peut se faire de trois manières, selon les volumes de consommation et les impéra- tifs des clients (pureté, débit, sécurité, géographie du site). Les trois quarts des volumes transitent par pipeline, pour les sites sidérurgiques par exemple. Le gaz peut aussi être livré sous forme de liquide cryogénique dans des citernes à -180° C. La troisième possibilité consiste à livrer le gaz sous hautes pressions, conditionné dans un « emballage », autrement dit dans de petites ou de grandes « bouteilles » en acier ou aluminium. Bien que les volumes transportés soient bien inférieurs aux deux autres, cette dernière activité est pré- pondérante en termes de CA pour Air Liquide et génère de l’ordre de 300.000 commandes par an. Avec une particularité : les camions sont toujours pleins, car à chaque livraison, un emballage vide, recyclable intégralement, est récupéré chez le client. Du coup, la part du transport pèse lourd dans le budget : 30 % des coûts opérationnels industriels. C’est ce qui explique en partie les efforts engagés par Air Liquide depuis de nom-


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breuses années pour réduire les émissions de CO2 et ses coûts. D’ailleurs, l’entreprise connaît bien les outils d’optimisation de tournées, elle s’était même lancée en avril 2000 dans la commerciali- sation d’une solution informatique (après avoir racheté la licence Distriplanner à Ortec), via sa filiale Logsyal, finalement revendue en 2005 à


l’éditeur néerlandais pour devenir Ortec France. « A cette époque d’ailleurs, chez Logsyal, nous étions parmi les premiers à proposer un couplage de Distriplanner avec les terminaux temps réel de géolocalisation, en 2004, pour des clients dans le BtoC », rappelle Philippe Viallet, Responsable national logistique/Emballages conditionnés chez Air Liquide France Industrie.


Réduire l’écart entre prévisionnel et réalisé Cependant, même si pour son activité Air Liquide utilise depuis 2002 des outils d’optimisation de tournées aux niveaux stratégique, tactique et opé- rationnel, le couplage avec des boîtiers commu- nicants de géolocalisation temps réel Masternaut n’a démarré qu’en 2010, sur un site pilote en Nor- mandie, avec une dizaine de véhicules. Le princi- pal objectif est d’analyser les écarts par rapport à la tournée théorique, d’améliorer le calibrage de l’outil d’optimisation, et au final de boucler les tournées dans les temps, sans dépasser les horaires. « Depuis la mise en place de l’outil d’op- timisation de tournées Shortrec d’Ortec, cet écart entre le prévisionnel et le réalisé n’a cessé de se réduire, mais il demeure encore aujourd’hui autour de 9 % en valeur absolue, ce qui signifie que lorsqu’on planifie une tournée de 10 heures, sa durée réelle est comprise entre 9 et 11 heures ». Pourquoi un tel écart ? Le problème vient du fait que les temps passés en clientèle peuvent varier


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N°59 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - NOVEMBRE 2011


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