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considérablement d’un client à l’autre. En fonc- tion de la taille de l’entreprise, de son accessibi- lité, de son niveau de sécurité (certains clients sont des centrales nucléaires) mais aussi du niveau de prestation (simple livraison, installa- tion, etc.), ce temps peut aller d’une demi-heure à trois heures. Et même si dans Shortrec Distriplan- ner, il est possible de personnaliser le temps d’ar- rêt par client, encore faut-il avoir une bonne estimation de ce temps pour que l’outil d’optimi- sation puisse être le plus performant possible. « Le logiciel sait ajuster le temps en fonction de la volumétrie et aussi du type de contrat. Mais le temps théorique doit être représentatif de la réa- lité. Il fallait pouvoir le comparer au temps constaté chez le client », explique Philippe Viallet.


Mieux évaluer les prestations


C’est là où intervient la géolocalisation. Lorsque le camion s’immobilise dans un périmètre de 100 m autour de l’adresse du client Air Liquide, l’heure d’arrivée chez le client, puis l’heure de départ, sont identifiées. L’interface de collecte des données de géolocalisation, développée spécialement par Mas- ternaut, agrège ces informations sur un certain nombre de livraisons, les met en forme et les stocke


dans une base de données. Air Liquide dispose ainsi pour chaque client d’un temps moyen de livraison et d’un écart type. Ces données peuvent ensuite être régulièrement réinjectées dans Shortrec Distriplan- ner pour mieux calibrer l’outil avec des valeurs réelles. Et ainsi, les tournées peuvent être réalisées dans les horaires prévus, sans recourir à des heures supplémentaires. Un autre effet, orienté client cette fois, est également anticipé. Une meilleure analyse du temps réellement passé chez le client devrait permettre de mieux évaluer les prestations réali- sées afin de s’assurer que les services proposés cor- respondent aux besoins des clients et sont correctement valorisés. « Ce dernier aspect consti- tue un effet de levier important du Business Case du projet. En effet, disposer de services à forte valeur ajoutée et correspondant aux besoins clients est un enjeu de satisfaction et de fidélisation de nos clients », précise Philippe Viallet. D’ici à la fin de l’année, le projet pilote devra prouver à la fois un retour sur investissement et donner des pistes sur la manière de conduire le changement avec les transporteurs. Si les tests sont concluants, un déploiement à grande échelle pourrait être décidé pour 2012 sur les 150 véhicules utilisés par Air Liquide France Industrie. ■ JLR


NOVEMBRE 2011 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°59


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