TABLE RONDE Les participants
Alexander Abe, Président de Jungheinrich France La filiale du constructeur allemand Jun- gheinrich emploie 925 salariés dans l’Hexagone. Elle se positionne comme un acteur complet de l’intralogistique, avec les chariots élévateurs, mais aussi le rayonnage,
les AGV, les trans-
stockeurs, les WMS, etc. En 2011, son CA France est estimé à 235 M€. Jungheinrich compte cinq usines de production en Allemagne et une d’as- semblage à Qingpu (Chine). La com- mercialisation des chariots s’appuie sur un réseau intégré de 14 agences répar- ties sur tout le territoire français.
que tous les constructeurs autour de cette table sont confrontés au même problème. »
La menace des chariots chinois Retour à l’un des thèmes phares choi- sis pour la Table Ronde, à savoir les stratégies industrielles et commer- ciales face à la mondialisation. « Quelles sont vos positions vis-à-vis des chariots Low Cost ? L’arrivée des Chinois sur ce marché vous fait-elle peur ? », demande Jean-Philippe Guil- laume. Frédéric Guéguen démarre au quart de tour. « Sur les produits chi- nois, je peux vous assurer que neuf fois sur dix, l’estampille « Commu- nauté Européenne » est un CE de com- plaisance. Ce qui a fait notre malheur,
92 N°59 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - NOVEMBRE 2011
Catherine Barthélémy, Présidente Directrice Générale du groupe Manuloc Fondée en 1964 et dirigé par Madame Barthélémy depuis 1972, le groupe Manuloc se définit comme une société de services exclusivement dédiée au métier de la manutention par chariot élévateur. Suite au rachat du groupe Amonite en juin 2010, la société est devenue distributeur exclusif de la marque Hyster. Son CA, d’environ 300 M€, devrait connaître une crois- sance de 3 à 5 % en 2011 à périmètre comparable. L’effectif de Manuloc avoi- sine les 1.100 personnes et son parc compte 16.000 machines.
c’est que le chariot chinois a envahi l’Europe avec des prix de 25 à 30 % plus bas et qu’il a fallu que l’on baisse nos prix. C’est dommageable, car le chariot chinois n’a pas spécialement la même qualité de construction ni la même durabilité. Je ne comprends pas que l’Europe ne soit pas capable de fer- mer les frontières pour des importa- tions d’engins qui peuvent poser des problèmes de sécurité ». Renaud Buron- fosse n’est pas d’accord pour dire que rien n’est fait. Il rappelle que les règle- ments européens existent, mais que chaque Etat n’a pas forcément les ressources pour effectuer tous les contrôles nécessaires (notamment aux Pays-Bas, en Irlande ou en Pologne). « La Commission Européenne a pris
Raul Bravo, Co-Fondateur et DG de Balyo Créée en 2005, la société Balyo est spé- cialisée dans la conception, la fabrication et la commercialisation de véhicules autoguidés pour le transport de palet- tes dans l'industrie et la logistique. Sa technologie de géoguidage, issue de sept ans de travaux de R&D, permet à un chariot standard de se déplacer de façon autonome, sans infrastructures. Balyo compte une quarantaine de colla- borateurs. Son CA 2011 devrait s’éta- blir autour de 5 M€, avec une crois- sance annuelle de plus de 100 % que la start-up connaît depuis cinq ans.
conscience du problème et va organiser le 24 novembre prochain une journée spéciale pour les biens d’équipements, avec notamment l’intervention d’Am- brogio Bollini, PDG de Cesab (Groupe Toyota), au nom de la profession des chariots. La Fédération Européenne de la Manutention est en train d’éditer des plaquettes qui seront mises à la dispo- sition des autorités nationales et qui expliquent comment reconnaître un chariot non conforme ».
Lutter contre la non-conformité « Au dernier Cemat, sous l’égide de la VDMA, l’équivalent allemand du Cisma, il y a eu des descentes accom- pagnées d’huissiers pour faire consta- ter un certain nombre de non
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