selon les derniers chiffres publiés par la Dares en octobre 2010, sont en pointe par rapport à la moyenne des entre- prises. 77,7 % des sociétés du secteur détiennent au moins un dispositif d’épargne salariale, 36,5 % versent de la participation, 45,0 % de l’intéressement, 61,7 % ont un PEE et 25,3 % un Perco. Certaines le sont en matière d’actionna- riat salarié, comme Stef-TFE dont les salariés détiennent 15,78 % du capital.
Equipe de FM Logistic Fauverney
prises. Nicolas Tissier, Manager et Coach, practice RH et management du cabinet, complète : « Les employés et agents de maîtrise seront plus respon- sabilisés dans l’exécution s’ils ont des objectifs individuels de performance. »
Avantages fiscaux de l’épargne salariale
Alors que la prime de partage des pro- fits créée par la loi du 28 juillet 2011 ne remporte pas le succès escompté, l’épargne salariale et retraite comporte des dispositifs à étudier de près. Ils sont avantageux pour l’employeur et le sala- rié sur le plan fiscal et social. Le méca- nisme de participation, dont la formule de calcul est légale, est obligatoire dans les entreprises de plus de 50 salariés. L’intéressement, facultatif, portant sur l’atteinte d’objectifs, fait l’objet d’un accord au sein de l’entreprise qui définit son mode de calcul et de répartition. Participation, intéressement et verse- ments libres peuvent être déposés sur un
Hubert Clerbois, Président d’EPS Partenaires
Plan d’Epargne Entreprise (PEE), et, en complément du PEE, sur un Plan d’Epargne pour la Retraite Collectif (Perco). Les sommes versées peuvent être abondées par l’entreprise. PEE et Perco sont perçus par les entreprises plus comme un moyen de fidélisation que de motivation, comme l’indique par exemple la société Damart. Les disposi- tifs peuvent se coupler à de l’actionna- riat salarié. L’épargne retraite comporte aussi les contrats Article 83, à cotisa- tions définies, pour une catégorie objec- tive de salariés (par exemple : cadres), et Article 39, à prestations définies, sou- vent réservés aux dirigeants. Hubert Clerbois, Président d’EPS Partenaires, conseil en épargne d’entreprise, note que « les entreprises prennent cons- cience de leur responsabilité vis-à-vis de leurs salariés, pour se constituer une épargne en vue de la retraite afin de compenser la baisse du taux de rempla- cement du régime de retraite de base. » Le secteur transport et entreposage,
Offrir les mêmes droits aux intérimaires Avec les pics d’activité des chaînes logistiques, il ne faut pas oublier les intérimaires. Delphine Bunoz, Res- ponsable centre expert logistique, Branche logistique et commerce de l’entreprise de travail temporaire Randstad, indique : « Les différences de salaire sont faibles entre nos divers clients en logistique. Pour les trois principales qualifications : manuten- tionnaire, préparateur et cariste, les salaires tournent autour de 1.400 à 1.490 € bruts. Les agents de maî- trise sont payés environ 1.700 € bruts par mois. »
Michael Hoffmann-Hervé, Directeur Général délégué en charge des res- sources humaines, Randstad, ajoute : « souvent, les intérimaires sont inclus dans la convention collective de la branche et les accords de l’entreprise. » Ainsi, ils bénéficient de suite ou au bout de trois mois d’avantages comme le 13e
mois. Mais Randstad reste juri- diquement leur employeur. Les intéri- maires ont les mêmes droits que les collaborateurs permanents. La société distribue la participation et offre divers avantages : mutuelle santé, aide au logement, aide au prêt, prêt de véhicule, chèques vacances… Les inté- rimaires peuvent également obtenir une prime en parrainant de nouveaux intérimaires. Delphine Bunoz précise :
Delphine Bunoz, Responsable centre expert logistique, Branche logistique et commerce, et Michael
Hoffmann-Hervé, Directeur Général délégué RH, Randstad.
NOVEMBRE 2011 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°59
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