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POUR VOS APPELS D’OFFRE


DG de Daher et Président des pôles Nucléaire & Energie et Biens d’Equipement


Didier Kayat,


« Notre expertise de logisticien bénéficie de la rigueur d’un processus industriel »


Pourtant acteur historique de la logistique hexagonale, Daher fait son entrée pour la première fois dans le classement SCMag, directement à la 12e


place. Didier Kayat, DG du groupe, nous en explique les raisons et revient sur le


positionnement particulier de Daher, à la fois sous-traitant et logisticien. Une double culture qui lui a permis de développer un concept original : le soutien industriel intégré.


restons spécialistes sur le transport, par exemple dans l’aé- ronautique et la défense.


Supply Chain Magazine : Vous entrez cette année dans le classement des 3PL, mais la logistique est votre métier histo- rique. Pourquoi êtes-vous restés aussi discret jusqu’à présent ? Didier Kayat : Durant les 10 dernières années, il y a eu une grande évolution dans le positionnement du groupe, qui est devenu équipementier dans l’aéronautique, le nucléaire et l’énergie, sans pour autant renier son activité historique de service à l’industrie. Et pour que les gens comprennent cette mutation, nous avions à cœur de ne pas être uniquement considérés sous le prisme de nos activités logistiques histo- riques. Que ce soit dans les métiers industriels (conception et fabrication) ou de services à l’industrie (logistique, trans- port), nous voulons être des spécialistes des trois secteurs de référence que je vous ai cités. Nous avons cédé nos acti- vités de General Cargo à Norbert Dentressangle mais nous


48 N°85 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - JUIN 2014


SCMag : En quoi consiste votre approche dite de « soutien industriel intégré » ? D.K. : Daher a toujours innové, notamment en termes de positionnement, et le Soutien Industriel Intégré en est un excellent exemple. Il préfigure ce que sera l’usine étendue de demain. C’est une approche très industrielle de ces métiers de services à l’industrie sur la Supply Chain amont. Notre conviction, c’est que la séparation entre la fabrica- tion industrielle et le service qui permet de sécuriser les flux d’approvisionnement d’une usine d’assemblage est factice et contre-productive. Grâce à des outils que nous avons développés comme la Daher Control Room, nous sommes capables de piloter l’ensemble de ce flux, d’en avoir une vision globale et de pouvoir réagir à la moindre alerte d’approvisionnement fournisseur, quelle que soit la nature du problème (fabrication, transport, qualité) avant d’attendre d’en constater les conséquences en bord de chaîne. C’est cela le concept de soutien industriel intégré. Ce qui crée de la valeur, c’est que nous sommes nous- mêmes sous-traitants par ailleurs, et que nous avons le savoir-faire industriel pour diagnostiquer les problèmes, et les faire remonter au donneur d’ordre avec des propo- sitions de solutions alternatives. Notre objectif est bien de proposer cette chaîne de valeur globale à nos clients. La double culture est un vrai plus, car notre métier d’indus- triel s’enrichit de tout le savoir-faire de la relation client et notre expertise de logisticien bénéficie de toute la rigueur d’un processus industriel.


SCMag : Concrètement, comment vous y prenez-vous pour industrialiser votre démarche de service logistique ? D.K. : Le problème du service est sa réplicabilité, car il dépend beaucoup des individus. Nous avons un bureau d’étude d’une quarantaine d’ingénieurs uniquement sur la partie service et depuis une dizaines d’années, nous nous appuyons sur une direction systèmes et méthodes d’envi- ron 150 personnes, dont le cœur de métier est bien de déve- lopper des méthodes robustes et réplicables dans nos inter- ventions de services. Nous sommes en ré-engineering permanent sur l’ensemble de nos plates-formes sur la base des modèles d’excellence opérationnelle inspirés notamment


©DAHER


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