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SUPPLY CHAIN


de luxe, invitations VIP, réductions personnali- sées en fonction des centres d’intérêt...


Des objets auto-apprenants


« La connexion des objets au sein de l’Internet des objets grâce à des applications inter- opérables et non plus verticales apportera un vrai service au consommateur, » annonce Phi- lippe Gautier, Fondateur de Business2Any. Avec son Direc- teur scientifique Janusz Bucki, il lance Chook, application qui automatise le calendrier per- sonnel et professionnel de l’in- dividu, et bientôt celui des objets qu’il souhaite auto-parta- ger. Les objets connectés seront avant tout intelligents et pren- dront des initiatives : maintenance évolutive, réapprovisionnement automatique du réfri- gérateur, de médicaments de personnes sous traitement, hospitalisées à domicile ou âgées, du fait du vieillissement de la population, poubelles sollicitant le service de nettoyage pour être vidée... Grâce au machine learning, ils apprendront de façon itérative, évolueront en développant des capacités distinctes sur le long terme. Un objet évolué pourra parta- ger son savoir avec un nouveau. « Le mou- vement d’autorégulation des individus et des machines ne se fera pas par des ruptures mais selon un glissement progressif, qui restera générateur de tensions sociales », prévient Phi- lippe Gautier. Hal 9000 n’aura que 24 ans de retard dans son Odyssée de l’espace... ■


Un doute sur la percée des drones Pour limiter le risque de non-livraison, le consom- mateur choisira son mode : dans des boîtes à let- tres agrandies, des boîtes à colis, une consigne automatique ou en point relais de proximité, qu’il soit privé, chez un voisin, ou commercial, sur ren- dez-vous. A l’instar de Blablacar, la livraison de colis entre particuliers se développera. Au-delà du côté gadget innovant, chaque technologie devra trouver un gain concret pour percer. Ainsi, le drone de livraison ne devrait pas dépasser le stade expé- rimental pour des raisons de sécurité, de régle- mentation, de coût et d’efficacité.


Le magasin, un plaisir simple pour un client reconnu


Didier Tranchier, Président de


la Business Angel IT Capital, Consultant et Directeur


des programmes de l’Executive MBA « Conduire


l’innovation dans un monde numérique » de l’Institut Mines-Telecom


Les enseignes qui se démarqueront évolueront dans un environnement omni-canal. L’idéal étant de relier la personne physique au compte mobile. Le magasin va devenir un showroom axé sur la notion de plaisir : découvrir, tester et toucher les objets convoités. On pourra s’amuser à changer la couleur du produit sur un écran tactile du maga- sin avant d’y passer commande, prendre des cours de cuisine... Cette démarche sera privilégiée pour attirer et fidéliser le client déjà sur-sollicité par d’autres canaux. Face au consommateur ultra- connecté très informé, les vendeurs laisseront place aux coachs qui formeront les utilisateurs et donneront des conseils pertinents, aidés de leur tablette. Le libraire passera plus de temps à lire des livres numériques qu’à gérer des stocks phy- siques, pour mieux conseiller sa clientèle. La rela- tion sera plus individualisée compte-tenu de l’historique du client qui se sentira reconnu. Les magasins de proximité continueront leur essor. Le centre-ville sera piétonnier et délivré par des transports propres. En moyenne ou grande surface, la commande du client sera préparée en temps réel au fur et à mesure du parcours client en magasin. Payant sur son smart- phone, il choisira de repartir avec son panier ou une livraison à domicile, voire en point relais. Le paiement sera simplifié pour amé- liorer le taux de transformation. En ligne, l’aspect ludique sera accentué, la vente pas- sant par des magasins virtuels où le client se promènera. ■ CHRISTINE CALAIS


De gauche à droite : Philippe Gautier, Fondateur de Business2Any


Piet Buyck, Vice-Président ventes Terra Technology


92 N°100 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - DÉCEMBRE 2015


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