TABLE RONDE
Pascal Rialland, Jérôme Wencker et Jean-Luc Thomé
Anne Faure Responsable de l’offre AGV chez Aprolis
« En ce qui concerne les AGV de la marque Rocla que nous distribuons, le carnet de commandes du constructeur fi nlandais est déjà rempli pour toute l’année 2016 ».
marque Rocla que nous distribuons, le carnet de commandes du constructeur fi nlandais est déjà rempli pour toute l’année 2016 », intervient Anne Faure (Aprolis). Les constructeurs chinois sont aussi dans la course. « Hangcha a présenté des AGV au dernier Cemat, il y a plusieurs pistes envisagées, mais j’avoue qu’en tant que distributeur exclusif pour la France, je ne cible pas cette clientèle », reconnaît Laurent Gui- gnard. Même chez le Français Manitou, pour qui l’AGV n’est évidemment pas le cœur de métier, les réfl exions vont bon train. « Si les AGV arrivent un jour chez nous, je pense que cela passera par l’adaptation sur nos chariots de kits de guidage automatiques, dont les prix baissent », précise Laurent Cerio (Manitou).
Automatiser sans complexifi er Pour Alexander Abé (Jungheinrich), le sujet des chariots automatisés n’est pas nouveau. Ce qui l’est, c’est que cela devient la voie presque naturelle vers la recherche de toujours plus de pro- ductivité. Cela dit, il ne croit pas un seul instant à la disparition du chariot élévateur, car tout dépend des besoins du client. « La numérisation des cha- riots est en marche depuis des années. Cela a commencé par la maintenance, des variateurs de plus en plus sophis- tiqués, des systèmes d’assistance à la conduite, jusqu’aux systèmes semi-au- tomatiques qui suivent le préparateur de commandes. Toutes ces solutions ont pour objectif de gagner en produc- tivité. Jungheinrich se positionne avec
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une gamme complète, du transpalette manuel au transstockeur ou au mini- load pour proposer la solution, le mail- lage de l’ensemble, qui apporte la meil- leure productivité aux clients ». Arnaud Destremau (Toyota Material Hand- ling France) partage ce point de vue : « Aujourd’hui, la plupart des solutions qui se développent sont mixtes, avec un recours à l’automatisation pour des raisons de pénibilité et de coûts quand le poste du cariste ne présente pas de valeur ajoutée ». Pour Pascal Rial- land (Balyo), si les volumes des AGV explosent, c’est surtout un effet méca- nique de la baisse des prix. « Là où il y a encore 5 ou 6 ans vous vendiez un gerbeur automatisé 150.000 €, il est maintenant largement en dessous de 100.000 €. Les courbes se croisent, car parallèlement, les coûts de la manu-
tention manuelle augmentent ». En s’adossant à la puissance de frappe commerciale de Fenwick Linde pour les clients européens, Balyo veut rassu- rer les groupes internationaux qui ont peur de ne pas pouvoir s’appuyer sur une réponse mondiale, et lève le frein de la simplicité d’utilisation, puisque les AGV sont conçus à partir de cha- riots standards, pouvant être utilisés en manuel. « L’évolution en cours chez nous, c’est de standardiser au maxi- mum, avec une approche davantage orientée produits que système. Car le seul moyen de faire que le marché des AGV change d’échelle, c’est d’arriver à concevoir des produits ultra simples à utiliser, qui ne nécessitent pas de chan- ger radicalement les compétences des gens des réseaux de vente et de main- tenance du réseau Fenwick et Linde. Si vous ouvrez un véhicule Balyo, vous ne verrez pas d’automatismes, mais des composants, qui peuvent être facile- ment changés en cas de panne ».
Des liens avec le monde de l’automatisation
Anne Faure (Aprolis) fait tout de même remarquer que chez les clients, les interlocuteurs ne sont pas les mêmes suivant que l’on parle de chariots tra- ditionnels ou d’AGV. « Dans le premier cas, il s’agit de la fi lière achats clas- sique alors que sur les projets AGV ce sont des responsables de production, des responsables logistique ou Sup- ply Chain, qui ont pris le temps de développer une véritable expertise du
Laurent Cerio, Responsable des ventes Europe du Sud sur les marchés de l’industrie chez Manitou
« Si les AGV arrivent un jour chez nous, je pense que cela passera par l’adaptation sur nos chariots de kits de guidage automatiques, dont les prix baissent ».
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