dans le cadre d’une mission temporaire, avec le mandat de la direction ou des actionnaires », a-t-il résumé. Une formule prisée dans le monde anglo- saxon et en Allemagne, et qui se développe en France : le MT y affiche une croissance record de +400 % sur 8 ans, pour atteindre 400 M€ de CA sur les 5,4 Md€ du conseil en management auquel il se rattache. En l’occurrence, 7/10 missions se déroulent dans l’industrie, le reste côté tertiaire. Quant au volet strictement SC, il compte pour 50 M€, avec environ 150 missions par an. Et sur les 300 managers à l’œuvre, environ une centaine en ont fait leur métier à part entière, plus qu’une parenthèse. « La Supply Chain se prête assez natu- rellement à cette formule car la transformation y exige de la rapidité de mise en œuvre, une ges- tion en mode projet et une forte expertise, avec des ressources souvent compliquées à mettre en ordre de marche », a expliqué Patrick Groult. Pour le manager SC, cela peut être l’occasion d’amener une contribution différente à la transformation d’une entreprise, en pilotage direct des équipes, et en intégrant souvent le comité de direction. Mais gare à ne pas se faire happer par l’opérationnel et à ne pas perdre le fil de la transformation elle- même. Quant à une possible contradiction avec la nécessité d’un alignement culturel avec l’entre- prise soulevé plus tôt dans la matinée, a interrogé la salle ? « J’ai mené une mission de 2 ans chez Valeo en Slovaquie et j’en suis parti avec le sang vert », a conclu Patrick Groult.
L’innovation comme aiguillon
Christophe Eschenbrenner a continué d’ouvrir de nouvelles perspectives en présentant la fonction de Digital Supply Chain Manager qu’il occupe chez Alstom depuis fin 2011. Un rôle axé sur l’in- novation puisqu’il s’agit de mettre les nouvelles technologies à contribution dans l’évolution des
SEPTEMBRE 2016 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE N°107 53
pratiques et du business du groupe sur des pro- blématiques touchant à la maintenance ou aux pièces détachées. En l’occurrence, il n’est pas por- teur de projets mais collabore à ceux portés par les opérationnels, en tant qu’animateur et agitateur d’idées. Le tout au service de la création de valeur pour l’entreprise, mais aussi pour ses clients ou fournisseurs. Pour illustrer son propos, Christophe Eschenbrenner avait amené un nouvel extracteur d’air destiné à équiper certains trains : en l’occur- rence une pièce en polyamide portant un QR Code pour sa parfaite identification tout au long de la Supply Chain. Cette pièce d’un bloc se substitue à un ensemble de 39 éléments et ne nécessite pas de vis de montage, réduisant sa mise en place de 12 min à… 20 sec. Le fruit d’un véritable travail collaboratif, avec une petite touche digitale. « La mission du Digital SC Manager participe d’une culture plus collaborative dans l’entreprise, et c’est un métier qui commence à être bien identifié sur
Laurent Blime Sanofi Jean-Philippe Guillaume Supply Chain Magazine et Jérôme Lamonin Heineken
L’espace partenaires
pendant la pause au Forum d’été.
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JP.GUILLAUME
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