DOSSIER Spécial
rentrée
le service Track&Trace d’oPhone, cherchent aussi à se positionner sur ce créneau du tracking temps réel, du contrôle de la qualité de service et du suivi de la preuve de livraison. L’éditeur DDS Logistics est également en cours de tests d’une plate-forme multi-chargeur et multi-transporteur baptisée Join2Ship (indépendante de ses outils TMS) dont la première brique concerne différentes fonction- nalités autour du tracking temps réel, en s’ap- puyant également sur une appli smartphone. « L’idée est de donner la capacité pour un chargeur, qu’il soit équipé d’un outil de TMS ou non, de tra- vailler sur le long terme avec tous types de trans-
porteurs, aussi bien avec des gros (la plate-forme a des capacités EDI) qu’avec des petits, en ayant le même suivi de la qualité de service transport », nous a confi é Jérôme Bour, PDG de DDS Logistics.
Plate-forme Shiptify Plate-forme Fretlink Plate-forme Convargo 36 N°107 SUPPLY CHAIN MAGAZINE - SEPTEMBRE 2016
De la réservation jusqu’à la facturation D’autres plates-formes transport, comme Prest@ trans, se placent sur le terrain des opérations d’af- frètement entre les chargeurs et des transporteurs référencés, généralement sur le marché spot. En quelques clics, le chargeur défi nit son besoin (délais, volumes, niveau de service, type de trans- port, etc.), accède à un tarif instantanément (cal- culé par un algorithme ad-hoc) et sélectionne le meilleur transporteur. La plate-forme gère la partie administrative et le suivi de la prestation. Lancée début octobre 2015, la plate-forme Chronotruck ajoute la dimension géolocalisation, en désignant le transporteur référencé le plus proche du point de chargement. La qualité de la prestation est également suivie grâce à une appli smartphone. Une fois la livraison effectuée, la photo du bon de livraison émargé déclenche automatiquement l’en- voi par mail au client de la facture. Même principe chez Fretlink, qui met l’accent sur son algorithme de groupage permettant de mutualiser les mar- chandises avec celles d’autres expéditeurs. Chez Convargo, qui a levé en juin dernier 1,5 M€, le ser- vice est lancé en ce mois de septembre. Le discours s’adresse évidemment aux chargeurs, mais n’ou- blie pas les transporteurs, « qui ne disposent pas aujourd’hui de tous les outils informatiques, ni du temps pour réduire leur kilométrage à vide ». Une autre initiative a démarré début septembre sous la forme d’un pilote sur les régions Hauts de France, Ile de France et Rhône Alpes Auvergne. Il s’agit de Click & Truck, une société que sa fondatrice, Caroline Sellier Sulfour, défi nit comme une place de marché pour la mutualisation du transport. « L’expéditeur aura un prix plus compétitif, le trans- porteur une rentabilité améliorée », promet-elle en précisant que l’usage du smartphone, en plus du suivi, permet d’envoyer la preuve de livraison et donc de déclencher le paiement au transpor- teur. Les plates-formes collaboratives touchent également le domaine du Freight Forwarding, à l’image de Wakeo, une plate-forme de réservation en ligne avec suivi en temps réel à chaque étape, et de Shiptify, opérationnelle depuis juin 2016, et qui se défi nit comme une « tour de contrôle trans- port en ligne ». « Même chez de grands industriels, il n’est pas rare de voir que 90 % des échanges, voire même des engagements, se font par mail et téléphone. C’est ce qui nous a convaincu de créer Shiptify, car le digital peut apporter énormément de valeur à ce secteur en terme de pilotage, de performance achat, et de qualité », déclare Romain Codron, son Co-Fondateur. JEAN-LUC ROGNON
©FRETLINK ©SHIPTIFY
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