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MANAGEMENT Mathias Schmeer,


Directeur des Opérations de Meninvest « Chaque service et chaque collaborateur doit connaître sa place dans la chaîne de valeur. »


Diplômé de l’Essec, Mathias Schmeer a débuté sa carrière en 2005 comme Consultant en stratégie chez Kea & Partners pour des enseignes de distribution et des marques de produits de grande consommation. En 2012, il poursuit son activité de conseil à Londres chez PatelMiller, accompagnant des enseignes de distribution et d’e-commerce dans le développement ou l’optimisation de leurs activités. Depuis 2014, il est Directeur des Opérations du groupe français Meninvest, qui rassemble 3 sites de mode homme avec différentes cibles – Menlook qui compte 4,5 M de visiteurs uniques par mois, oki-ni.com, Frontline.com – et 150 salariés dans 4 pays. Il a fallu intégrer opérationnellement les acquisitions du site britannique oki-ni.com au printemps 2013 et du site allemand frontline.com 2 ans plus tard. Un modèle opérationnel centralisé a été créé en partant de zéro, en réorganisant tous les processus progressive- ment. Le pôle opérationnel est mis en place à Barcelone à partir de l’été 2015. Depuis juillet 2016, il compte une quarantaine de personnes et comprend la logistique amont et aval, le service de shopping personnel, digitalisation-image. Le service client va les rejoindre. Le pôle est en open space et favorise la mixité des équipes. Les opérations logistiques sont


déléguées à Viapost, à Saint-Quentin-Fallavier. « Chaque service et chaque collaborateur doit connaître sa place dans la chaîne de valeur. J’ai une vision plus client que technique de la Supply Chain. Certes, la Supply Chain est un coût et c’est à nous tous les jours de démontrer que nous contribuons largement aux ventes. En e-commerce, la livraison de colis fait que la valeur de la Supply Chain est montrée dans chaque interaction client. Amazon a démontré que la Supply Chain est un avantage comparatif fort. Chez Meninvest, la Supply Chain est la clef de la qualité, améliorer sa visibilité est donc naturel ». 


Mes news Ressources Humaines Une promotion ? Non, merci


S


avoir dire non est une chose, le faire comprendre à son inter- locuteur en est une autre. Il arrive que des salariés déclinent une promotion et l’augmentation qui va (souvent) avec. Selon une étude de Robert Half, cabinet auprès de 200 DRH français, ces derniers assimilent ceci à une peur du changement (36 %), à un refus d’investissement (24 %) et à un manque d’ambition (20 %). Seuls 14 % perçoivent la décision de refus positivement quand elle est argumentée. Les raisons sont d’évaluer ses com- pétences comme encore trop peu développées par rapport au nouveau périmètre de responsabilité, une incompatibilité avec la vie privée, une incohérence avec son plan de carrière. En effet, le rôle des ressources humaines est de s’assurer que les salariés peuvent donner à leur carrière l’impulsion qui leur convient. Pour ne pas être mal perçu et donc éviter de pénaliser sa vie au sein de l’entreprise, même si le salarié n’a aucune obligation légale de se justifi er, Robert Half recommande d’élaborer un argumentaire clair, de demander un entretien en privé avec son manager, de le remercier en rappelant son engagement pour l’entreprise, son attachement à son poste. Enfi n, selon le cabinet, il est préférable de rester dans une perspective positive en signalant que ce refus n’a rien de défi nitif.  CC


72 N°107  SUPPLY CHAIN MAGAZINE - SEPTEMBRE 2016 E


Bien gérer les compétences rend les salariés plus heureux


ntre les 2 extrêmes, les Indiens, 89 % à être satisfaits au travail, et les Japonais qui ne sont que 44 % à l’être, la moyenne mondiale se situe à 71 % selon le baromètre Edenred-Ipsos 2016, réalisé au- près de 14.400 salariés dans 15 pays. Les Français sont en-dessous de la moyenne, à 67%. Comme les Belges et les Allemands, ils regrettent un défi cit d’attention de leur hiérarchie et de gestion des compétences. L’enquête montre que le Chili, la France, le Royaume- Uni, la Belgique et la Pologne ont des politiques favorables et recon- nues sur la diversité et l’intégration des jeunes, mais se préoccupent moins de la gestion des seniors et du développement des compé- tences. Or selon l’étude, la gestion des compétences est la politique susceptible d’avoir le plus d’impact sur le bien-être des salariés avec en priorité la transmission et le renouvellement des compétences puis la gestion des fi ns de carrière. Elle constitue la 1ère


attente


des salariés. Les Français sont aussi préoccupés par le niveau de leur salaire (47 %) et le maintien de leur emploi (33 %), 56 % étant insatisfaits de leur pouvoir d’achat. Ils attendent de leur employeur qu’il s’implique dans l’aide à la santé, aux transports et à la restauration lors de la pause-déjeuner (respectivement 43 %, 40 % et 36 %).  CC


©MENINVES


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