RETOUR D’EXPÉRIENCE
ceurs, en se rapprochant de la grille Excel pour faciliter la conduite du changement », expose Arnaud Robert.
Le choix du développement spécifi que
Ne trouvant de solution idoine ni dans leur ERP, ni dans les logiciels de plani- fi cation du marché, les Responsables SC d’Eclor optent pour un développe- ment spécifi que. C’est par leur parte- naire et sous-traitant la Laiterie Saint Denis de l’Hôtel (LSDH) qu’Eclor se voit chaudement recommander Fabrice Lamare d’Applidev’, qui leur a développé un PDP sur mesure (voir SCMag N°73, p.28). « Le PDP que nous avons vu chez LSDH était proche de ce que nous voulions. Nous avons donc rencontré Fabrice Lamare, puis décidé de travailler ensemble », indique Arnaud Robert. C’est la maquette Excel d’Eclor qui sert de cahier des charges pour élaborer une appli- cation PDP de Produits fi nis, sur 13 semaines à une maille hebdo- madaire. Des réunions de travail avec les Responsables Planning/ Ordo. de 3 des 5 sites d’embou- teillages sont organisées mi-2015, pour arriver, par itérations suc- cessives, à une maquette aboutie en novembre 2015 et à un test de la version 1 de l’outil en mars 2016. « Un point important est que lorsque l’on parle de bonnes pratiques et de Supply avec Fabrice, c’est plus facile parce qu’il sait ce qu’est un PDP », souligne Arnaud Robert. « Un gros travail de nettoyage et d’enrichisse- ment de la base de données avait été effectué par Arnaud », apprécie pour sa part Fabrice Lamare. « 80 % des don- nées doivent être dans l’ERP, quitte à ajouter des champs supplémentaires », reprend le Responsable SC d’Eclor.
5 modules … sinon rien ! La version aboutie de la solution comporte 5 modules. Le 1er
consiste
à élaborer un PDP en intégrant des prévisions mensuelles, qu’il a fallu éclater en prévisions hebdomadaires. « Selon le paramétrage dans l’appli- cation ont été défi nis des calendriers types par familles de produits. Ils tiennent compte de pics de saison- nalité propres à chacune (comme
©ECLOR 32 N°107 SUPPLY CHAIN MAGAZINE - SEPTEMBRE 2016
l’épiphanie ou la chandeleur pour les cidres, par exemple) et permettent d’éclater les prévisions mensuelles au prorata des jours dans la base. L’uti- lisateur peut aussi forcer la prévision si besoin », explique Fabrice Lamare. Un 2e
module alerte l’utilisateur sur les pénuries potentielles de matières et composants critiques, ce qui lui
module récupère les volumes promotionnels estimés avec des règles d’éclatement paramétrables (ex. promo 1 : 60 % de volumes en S1 et 40 % en S2, promo 2 : 50 % en S1 et 50 % en S2) et la possibilité d’ajustements à la promotion pour les plus spécifi ques. Auparavant, les promotions remon- tées étaient lissées sur 4 semaines. Un 3e
permet d’anticiper des réceptions ou de décaler des productions en visualisant l’impact de ses décisions.
Un 4e
module facilite la consultation des stocks par un double-clic sur la référence. « Avant nous avions 5 à 6 sources d’information dans des outils différents. Là nous avons tout sous les yeux sur un seul écran, rafraîchi 2 fois/jour », rélève Arnaud Robert. Enfi n, un 5e
module de reporting
indique d’une part un total de charge (nombre d’heures/ligne/semaine pour vérifi er l’adéquation charge/capacité en traduisant les unités planifi ées en charges horaires par gamme, comparé au plan d’ouverture par ligne de fabri- cation et par semaine) et d’autre part des alertes, par rapport à des seuils à respecter par semaine (ex : total de litres de jus à embouteiller). Petit plus ergonomique : selon les besoins, l’ap- plication peut être utilisée en mode « portrait » pour voir plus de 20 réfé- rences à la fois sur le même écran 22 pouces (plutôt pour les respon- sables planning/ordo), ou « paysage »,
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