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Livrer l’avant dernier km


Livrer le particulier est loin d’être une sinécure pour les transporteurs : accès difficile, créneaux horaires restreints, absence… sont autant de raisons d’inventer des solutions innovantes pour ne pas aller jusqu’aux tout derniers mètres. Tour d’horizon des bonnes idées pour satisfaire le consommateur final… sans y laisser sa chemise !


L


ivrer une entreprise ou un commerce est un process globalement maîtrisé. Les heures d’ouverture ou les exigences de rendez-vous sont connues, la réglementation l’est également, même si elle est de plus en plus contraignante en centre-ville. La réception des marchandises dans une entreprise est une fonction générale- ment organisée car faisant partie de son fonc- tionnement courant. En revanche, livrer le particulier a toujours posé des problèmes d’or- ganisation du transport. Et le développement rapide des livraisons aux particuliers, tant du fait de l’e-commerce (B to C et C to C) que des nou- velles habitudes de consommation (par exemple les livraisons à domicile), met en exergue diffé- rentes problématiques.


Un particulier difficilement accessible Tout d’abord, le particulier, notamment en ville, habite en appartement, dans des immeubles équi- pés de codes d’accès, de badge Vigik et d’inter- phones. Avant d’accéder à l’appartement concerné, il faut donc franchir plusieurs obstacles, le plus souvent deux portes sécurisées. Le particulier cita- din habite souvent à l’étage, parfois dans un immeuble sans ascenseur. Ce sont d’ailleurs logi- quement les consommateurs dont l’accès est le plus difficile qui choisissent le plus souvent de se faire livrer leurs achats… Ce sont également les produits les plus lourds qu’ils se font livrer à domi- cile. Autre problème, le particulier n’est pas tou- jours chez lui. Il travaille, se déplace et n’est souvent chez lui que le soir ou tôt le matin, par- fois le week-end. Très dépendant des transports, le particulier habitant en ville ne maîtrise pas tou- jours l’horaire de son retour chez lui. Notamment à Paris, il connaît peu ses voisins et ne peut que rarement les solliciter pour réceptionner ses colis. Les gardiens d’immeubles se raréfient et ne sont d’ailleurs pas toujours présents non plus.


Jérôme Libeskind Expert en logistique urbaine et e-commerce jerome.libeskin@9online.fr


88 N°84 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - MAI 2014


©C.POLGE


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