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envisageant de délocaliser leurs usines hors de l’Hexagone. « L’aspect inter- national est très important pour nous qui travaillons beaucoup pour les industries d’ingénierie intensives, con- sidère Jean-François Michel (Free- log). L’élément déterminant dans la croissance, ce sont les nouveaux programmes, qui entraînent dans ces sociétés de gros investissements sur la partie achats, et des projets dans la relation fournisseurs et le service client. »


C


ontrairement au secteur du conseil en général, qui a connu des jours plus fastes, l’activité de conseil lié à la Supply Chain et


aux « projets de transformation » conserve actuellement une assez bonne dynamique, s’accordent à dire les participants à la Table Ronde. Quant aux moteurs de cette dyna- mique et aux sujets qui tirent aujourd’hui les missions de conseil en Supply Chain, les avis sont plus par- tagés. « C’est peut-être une caractéris- tique des grands réseaux mondiaux de conseil en Supply Chain comme le nôtre, mais j’observe que largement plus de la moitié de nos missions sont internationales, se lance Nicolas Gaul- tier (Deloitte). Typiquement, cela peut être pour accompagner des groupes à l’international, les aider à monter un entrepôt, à négocier avec des four- nisseurs… et nous travaillons dans ces cas-là avec d’autres équipes de Deloitte dans le monde entier. Il y a aussi une tendance, à la mode dans les années 90, qui revient en force : celle de la tax optimized Supply Chain. Nous travaillons avec des juristes et des fiscalistes pour aider les groupes à s’organiser à l’internatio- nal, à optimiser leurs achats et leurs flux à partir d’une analyse de la chaîne de valeur », précise-t-il en signalant au passage qu’en 2013, son cabinet a reçu pas moins de sept demandes de sociétés américaines


Aligner la Supply Chain avec l’évolution de l’offre produits Olivier Dubouis (Diagma) retient pour sa part trois éléments moteurs : primo, l’impact du e-commerce et des straté- gies omnicanal qui modifient consi- dérablement le pilotage des flux, la gestion des stocks, et les réseaux phy- siques ; secundo les mises en place d’outils de TMS (Transport Manage- ment Systems) et de pilotage du trans- port et tertio, un retour en force depuis deux ou trois ans du S&OP (Sales & Operations Planning) sous toutes ses formes, que ce soit chez les


PME ou dans les grands groupes. « Ces trois dernières années, nous n’avons jamais autant travaillé avec les direc- tions marketing pour aligner la Sup- ply Chain et le modèle opérationnel avec la stratégie de l’offre produits. Celle-ci s’élargit de manière phéno- ménale dans tous les secteurs d’acti- vité, et cela se traduit soit par une multiplication du nombre de SKU, soit par des offres de type mass customi- sation », constate Jean-Marc Soulier (Metis Consulting). Il remarque égale- ment dans certains secteurs d’activité cette « absolue nécessité » de gérer la complexité des couples origines de la matière/destination du produit. « Si vous n’en êtes pas capable, vous allez vous retrouver avec un problème de réglementation ou de douanes en entrée en Chine ou au Brésil avec à la clé des amendes potentielles de dizaines ou de centaines de M€ ».


Les projets SI gagnent en maturité


« Il y a en ce moment une montée en maturité sur la partie systèmes d’in- formations, sur les TMS mais égale-


Les participants


Hervé Bellande, Associé fondateur d’Axoma Consultants Sur la vingtaine de consultants du cabinet Axoma (créé en 2008), une douzaine sont spécialisés en Supply Chain. Son CA est estimé à 3,5 M€.


Alain Borri, Directeur Associé de Bp2r Transport Consulting Bp2r est un cabinet spécialisé sur la performance transport depuis 2005 : ingénierie de flux, achats et pilotage. Il emploie une vingtaine de consul- tants pour un CA d’environ 2,5 M€.


MAI 2014 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°84 69


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