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DOSSIER W M S


Thingtrack mise sur le cloud pour s’attaquer au marché français


Hervé Charles, Distributeur de KStock de Thingtrack en France


Créé en 2010 en Espagne, l’éditeur Thingtrack a développé diverses solutions logicielles dont un WMS en mode cloud baptisé Kstock, mais aussi un TMS (logiciel de gestion du transport) et un logi- ciel de suivi d’évolution de bâtiments (failles, etc.). Depuis cette année, Hervé Charles se lance à l’as- saut de la France, la volonté de Thingtrack étant de couvrir le marché européen. « En France le marché est très concurrentiel avec des leaders dans la finesse des technologies proposées. En Alle- magne, en Belgique et en Espagne, c’est beaucoup moins le cas », estime Hervé Charles, qui totalise une dizaine d’années de pratique de projets liés à la logistique, notamment chez Mecalux. Com- ment compte-t-il se démarquer ? « Nous pensons que le cloud va se développer pour des raisons finan- cières et nous proposons deux types de solutions : du cloud pour ceux qui n’ont pas de souci avec leur provider Internet, ou un serveur client pour ceux qui sont dans une zone mal desservie. Notre solu- tion est très compétitive car nous ne vendons pas de licence liée au nombre d’utilisateurs mais pro- posons au client d’acquérir un projet, qui peut même être financé », explique Hervé Charles. Il cible en priorité des « TPE/PME d’1M⇔ à 15 M⇔ de CA, de 50 à 100 users », plutôt de l’industrie et de la distribution. « De l’analyse fonctionnelle à la mise en œuvre avec accompagnement, ce sont des projets de l’ordre de 20 à 30 K€ », poursuit le gérant qui se veut optimiste quant au marché fran- çais : « Les gens veulent encore plus y aller en temps de crise. Ils ont des clients exigeants et ont donc besoin de facteurs différenciants. Et le meilleur moyen pour ne pas voir ses coûts logistiques s’envoler quand on connaît une croissance de 10/20 %, ce n’est pas d’embaucher des intérimaires, mais de mieux s’organiser et de supprimer les erreurs préjudiciables en termes de coûts et d’image ». Hervé Charles s’appuiera également sur les références de Thingtrack en Espagne pour convaincre les sociétés françaises. ■ CP


« La convergence avec le milieu industriel est de plus en plus forte »


Fabien Gaide et Bruno Hérard, Managers chez Kurt Salmon partagent leur expérience de la mise en œuvre de WMS. « Une SC peut tourner sans WMS, ce n’est pas un incontournable !, rappelle Bruno Hérard, la 1ère


question à se poser est donc de savoir pourquoi on veut un WMS et ce qu’on


en attend. Les mauvaises raisons sont souvent les suivantes : vouloir + 10 à +15 % de productivité sur ses opérations en se basant sur les abaques des éditeurs ; vouloir mettre sous contrôle les opéra- teurs, suivre de trop près comment chacun travaille ; apporter les bonnes informations à l’ERP. Les bonnes raisons sont plutôt de vouloir faire mieux par rapport à l’organisation existante, et une fois que l’on a remporté le plus gros des gains (20 %), de chercher les apports d’un WMS, estime le Mana- ger. Et de poursuivre : Souvent, l’entrepôt est pénalisé par les autres maillons qui considèrent que c’est à lui de s’adapter. Pourtant, depuis cinq ans, on voit de plus en plus d’opérations à valeur ajoutée (copacking, mise sous blister, étiquetage…) réalisées dans les entrepôts et pilotées. La convergence avec le milieu industriel est de plus en plus forte. » Et Fabien Gaide de renchérir : « Un des plus gros défauts du WMS, c’est l’ERP ! ». Il illustre son propos par l’exemple d’une société qui avait besoin de 50 étapes à suivre dans sa SC, ce que pouvait faire le WMS, quand son ERP ne proposait que quatre jalons. « Le système amont a une vraie difficulté à restituer le niveau de détail géré dans les WMS, ce qui peut conduire à des déceptions. L’Order Management, qui dépossède l’ERP au profit des outils d’exécution est en cela une solution ». Autre point noir : la fiabilité des données. « Beau- coup de projets échouent parce la base de données référentiel n’est pas fiable, ou que les réalités phy- siques de la SC n’ont pas été prises en compte. Exemple : un carton + un reste font deux cartons », souligne Fabien Gaide. Une autre difficulté peut également venir de la DSI. « Les DSI préfèrent des solutions intégrées et du standard quand les métiers cherchent des Best of breed et du spécifique. Ce sont plutôt les DSI qui ont gagné jusqu’à présent. Du coup, il est rageant de voir qu’au lieu de pro- curer la bonne information pour rendre les opérations plus efficaces, le SI devient une contrainte ! », déplore Fabien Gaide. Au niveau de l’évolution des WMS, Bruno Hérard croit aux potentialités de la réalité augmentée, pour « remplacer le vocal, intrusif pour les utilisateurs, optimiser davantage les déplacements et partager virtuellement l’information », en complément « des increvables PDA et pis- tolets flasheurs ». En revanche, selon lui, le déploiement de la RFID, comparé aux Etats-Unis, est han- dicapé par des problèmes de volumes et de coûts. ■ CP


60 N°84 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - MAI 2014 Fabien Gaide et Bruno Hérard, Managers Kurt Salmon


Fabien Gaide, Manager


chez Kurt Salmon


Bruno Hérard, Manager


chez Kurt Salmon


©DR


©KURT SALMON


©KURT SALMON


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