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passant une année de management général à l’ESSEC.


JMA : Comment avez-vous abordé votre carrière professionnelle en Sup- ply Chain ? MdeLF : Toujours naturellement. Durant mon service, j’avais bien aimé la partie technique mais d’un point de vue plus personnel, je restais rétif à l’idée de travailler dans la conception d’armes. Intéressé par la technique, j’ai donc choisi d’entrer à l’époque chez Norton (aujourd’hui Saint Gobain Abrasives), leader mondial de l’abrasif, en intégrant leur unité de production de La Courneuve. J’ai rapidement eu la responsabilité d’une ligne de produc- tion dite de « finition rapide », tout en


généralistes avec une composante pro- duction développée, mixant la tech- nique appliquée en ateliers avec des cours théoriques. Ce cursus a duré trois ans : j’ai effectué mes deux premières années à Bordeaux puis ma dernière année à Paris. J’avais opté pour une spécialisation en Energétique pour mon diplôme des Arts et Métiers, com- plété à l’époque par un DEA (Master 2 Recherche) de machines thermiques. En fait, notre cursus conciliait un diplôme d’école d’ingénieurs et une formation complémentaire de 3ème cycle dans le cadre d’un projet de fin d’études. A la sortie, mon diplôme en poche, j’ai fait une spécialisation en Management à l’Institut Supérieur de Gestion, histoire d’avoir un vernis un peu plus économique et une première expérience à l’étranger, en l’occurrence six mois aux Etats-Unis, à San Fran- cisco. Puis, j’ai fait mon service mili- taire pendant 12 mois – il était encore obligatoire à l’époque ! – en tant que scientifique du contingent au CEA (Commissariat à l’Energie Atomique), dans le centre de Vaujours où je faisais


du contrôle dimensionnel de la partie Explosifs des ogives nucléaires. Expé- rience passionnante pour moi parce que c’était l’occasion d’utiliser les tout premiers micro-ordinateurs exploitant des relevés de mesures obtenus par des machines de contrôle tridimensionnel. En 2011, j’ai complété mon cursus en


étant Correspondant informatique de l’usine et Responsable du développe- ment des outils du suivi des temps et des activités ainsi que des logiciels d’optimisation de la production. Il y avait un côté « laboratoire » qui me plaisait beaucoup, avec d’une part la gestion directe de personnes, de


MAI 2014 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°84 63


©P. HIRSCH


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