Secteur
Applications de l’impression 3D et bénéfices par secteur Application principale
pour l’impression 3D Toutes industries Prototypage rapide
Maintenance Réparation
Médical & santé Prothèses et réparations Aéronautique
Pièces de série Après vente et pièces de réparation
Automobile B2C
(grand public) Hyper personnalisation Métiers de la création : luxe
et architecture Energie
Maquettage industriel Bénéfices ■ Personnalisation extrême et rapidité de production
Outillages de production ■ Possibilité de pièces complexes monobloc ■ Personnalisation et ergonomie
■ Fourniture de pièces à la demande sans besoin de stock
■ Possibilité d’ajouter de la matière sur des zones d’usure, ou à recharger
■ Parfaite adaptation géométrique
■ Gain de masse, en limitant la matière aux zones réellement fonctionnelles
■ Ajustement de dernière minute aux dimensions réelles ■ Mise à disposition malgré une obsolescence possible, ou bien dans un lieu non aisément accessible.
■ Mise à disposition de pièces plus légères (campagnes de retrofit) ■ Approches itératives réalistes à moindre frais (design, assemblage,…)
Fourniture de rechanges ■ Le client peut imprimer n’importe quelle pièce dont le fabricant
fournit ou certifie le modèle 3D qu’il soit payant ou en libre service (électro-ménager, hifi, …)
■ Fabrication rapide à la demande via une interface web (c’est la notion émergente de consom’acteur)
Prototypage rapide pour ■ Personnalisation extrême et rapidité de production en cycle contraint (défilés et collections, exposition…)
Maintenance des réseaux ■ Réparation malgré l’obsolescence possible, et dans un délai sans et infrastructures
comparaison avec une ré-industrialisation Des industriels du nouveau monde en avance Outre-Atlantique, l’emploi de l’impression 3D semble
être en voie de généralisation : ■ General Electric a effectué des investissements lourds en vue de réaliser les injecteurs du nouveau moteur Leap en une seule pièce monolithique. Dans ce but, GE a racheté une société d’impression spécialisée
et s’est équipé de 300 machines. ■ Boeing annonce avoir imprimé 20.000 pièces pour des avions civils et militaires. Le 787 contient une
trentaine de pièces de série imprimées. ■ Ford affiche un volume de 500.000 pièces réalisées de cette façon. Leurs ingénieurs disposent d’impri- mantes sur leurs bureaux de travail pour les aider à concevoir et à matérialiser leurs concepts. Toutes ces information sont vérifiables sur les sites internet : moteur de recherche « 3D printing + nom de l’entreprise ». En Europe, Airbus, Thales, Safran, Siemens, Dassault, MBDA pour ne citer qu’eux, communiquent aussi sur des démonstrations prometteuses, bien que plus dis- crètement.
De nombreux bénéfices potentiels Mais quels seront les changements dans notre quoti- dien ? Prenons le cas d’une entreprise de production de moyenne série. Jusqu’alors, les besoins relatifs en outillages étaient largement sous-traités tant pour la conception que la réparation. Ces sous-traitants font
par ailleurs souvent appel à leur tour à d’autres sous- traitants pour réaliser des moules, par exemple. Le cycle d’approvisionnement nécessite en moyenne quatre à six semaines.
Grâce à l’impression 3D, cette entreprise pourra concevoir et imprimer les outillages elle-même.
Les gains seront ainsi considérables : ■ Le cycle industriel est réduit au temps de modélisa- tion de la pièce puis à son « impression » (une semaine
maximum). ■ Il n’est plus besoin d’étapes intermédiaires succes- sives (forgeages, ébauches, usinages, reprises… à réa- liser après avoir étudié et confectionné des moules
par exemple) ■ Plusieurs prototypages plastiques sont possibles dans cet intervalle pour vérifier la faisabilité ou
d’autres caractéristiques (facilité de démontage…) ■ Les stocks disparaissent, car une bobine de matière
première « à imprimer » est le seul encours comptable ■ La spécification et la contractualisation sont sim-
plifiées ■ Certains assemblages peuvent désormais être réali- sés en une pièce, mettant fin par exemple aux mon- tages complexes de pièces concentriques ou aux petits
mécanismes ■ Les transports de pièces sont réduits au minimum,
voire simplement supprimés ■ La quantité de matière première consommée est sensiblement égale au volume de la pièce finale, alors qu’on peut compter jusqu’à 60-80 % de pertes en
MAI 2014 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°84 85
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