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DES DÉCIDEURS DE LA SUPPLY CHAIN N°84 - MAI 2014


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Supply Chain Magazine est édité par SUPPLY CHAIN MAGAZINE S.A.S. au capital de 50.000 € Directeur de publication : Jean-Philippe Guillaume


Siège social : 19, rue Saint-Georges 94700 Maisons-Alfort Fax 01 43 76 64 53 Fax 01 43 53 23 96 (commercial) RCS 485 341 416 - ISSN : 1950-1560


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◆ Tirage moyen par numéro :13.280


◆ Mise en distribution : 13.130 exemplaires


LE MAGAZINE PROFESSIONNEL


Édito


« Des usines à colis » et au-delà !


P


Pouvant se contenter autrefois d’être de simples abris ou hangars ouverts à tous vents, les entrepôts ont bien changé tant par leur forme que leur contenu. En effet, construits par des spécialistes, ils sont sou- mis à des réglementations drastiques (HQE, ICPE…) qui impactent à la fois le projet (espaces verts, espèces protégées…), le bâtiment (concep- tion, matériaux …) et ses équipements (sprinklage, éclairage, récupé- ration d’eau…), sans oublier le confort des opérateurs qui s’y activent (parking, restauration, sanitaires…). Ainsi, s’ils restent encore souvent en périphérie des villes, difficiles d’accès et ont des surfaces plus impo- santes avec la massification des flux, les entrepôts ont fait de gros efforts sur le plan immobilier pour gagner en attrait et mieux s’inté- grer au paysage.


De même, à l’intérieur, les infrastructures et modes opératoires ont bien évolué. La majorité des espaces de stockages sont rackés voire automatisés (mini-loads…), les moyens de manutention spécialisés par type de préparations sont variés (transstockeurs, chariots tri-direc- tionnels ou élévateurs, transpalettes, convoyeurs, systèmes de tri…) et les contrôles nombreux (pesées, vérification des rendez-vous, scans de codes références et localisation, étiquettes RFID, vocal…). Si l’on ajoute à cela le pilotage et le suivi fin par les logiciels (WMS couplés à des TMS, WMS, ERP…) de chacune des opérations à valeur ajoutée (récep- tion, rangement, préparation, expédition, co-packing, étiquetage, dif- férenciation retardée, gestion des retours…), on finit de se convaincre que rien n’est laissé au hasard. Il s’agit d’optimiser les délais, les coûts et ce dans le respect d’un haut niveau de qualité. Progressivement, les entrepôts adoptent les bonnes pratiques des sites industriels, y compris sur le plan des méthodes (Lean Management) en vue de s’améliorer en continu. Ils sont devenus « des usines à colis ».


Sans doute peuvent-ils encore gagner en performance en interne grâce aux nouvelles technologies à venir (vocal veste, réalité aug- mentée, mobilité…) et au perfectionnement des logiciels ainsi que des matériels. Mais la prochaine étape sera sans doute aussi de mieux les intégrer au système de distribution global des entreprises. En effet, s’ils rassemblent des marchandises sous un même toit et mutualisent des moyens pour répondre précisément à la demande au moment le plus opportun, est-il pertinent de passer par eux en termes de coût et de délai ? Peut-on se contenter d’une surface de cross-docking pour tendre les flux ? Comment réduire encore les niveaux de stocks sans pénaliser le taux de service ? C’est toute cette interaction avec l’amont et l’aval de la Supply Chain, dans une recherche d’ajustement permanent de la plus grosse maille (anticipation par des prévisions mensuelles pour connaître les besoins), à la plus fine (adaptation aux aléas d’heure en heure) qui fera la performance de ces « zones tam- pon ». Tout comme les usines, les entrepôts s’inscrivent dans un schéma SC plus vaste, et si leur performance intrinsèque est impor- tante, c’est davantage la manière dont ils seront utilisés avec perti- nence qui fera la différence… ■ CATHY POLGE


MAI 2014 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°84 5


©JP.GUILLAUME


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