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RETOUR D’EXPÉRIENCE


Eric Salmasian et Mickaël Thillay d’Univem, devant le Pacific M26, tracteur de récupération permettant de dégager les blindés et autres véhicules lourds immobilisés sur le champ de bataille, qui participera au Green Dog Camp.


120 Allemands et 60 Néerlandais, « ce qui nécessite de bonnes relations avec les ambassades, souligne Denis Denne- bouy, Président. Une quinzaine de per- sonnes dans l’association qui compte 70 membres travaillent aux commémo- rations. Nous sommes six pour l’orga- nisation. La logistique et les achats représentent 80 % de notre budget commémorations. »


Les habitants prennent aussi une part active aux manifestations. James Hamel est propriétaire, du château de Vouilly, près d’Isigny-sur-Mer, où il fait chambre d’hôtes. Ce dernier a servi, pendant la Bataille de Normandie, de centre pour la presse américaine et française, notamment Ernest Heming- way et le photographe Robert Capa. Contacté par l’office de tourisme, il organise quatre journées portes ouvertes de mai à août. Il fourmille d’anecdotes sur la période, données par sa grand-mère Alexandrine, « très cha- leureuse avec les journalistes ». Le jour- naliste John Morris, qui travaillait en 1944 pour Life Magazine, revient pour les commémorations du D-Day.


De la collection à la reconstitution L’engouement dépasse la Basse-Nor- mandie. L’association Univem Paris Ile-de-France, qui possède, restaure et entretient près de 40 véhicules de la seconde guerre mondiale, sans compter ceux détenus par ses membres, orga-


nise, près d’Omaha Beach du 2 au 8 juin deux camps Alliés à Vierville- sur-Mer, « les Green Dog Camps », l’un pour les collectionneurs de véhicules, l’autre pour les reconstitueurs (pas- sionnés d’histoire en uniformes mili- taires), les collectionneurs revêtant aussi des uniformes pour l’occasion. Avec la Mairie de Vierville-sur-Mer et l’Office du Tourisme, sont prévus des convois, baptêmes en véhicules mili- taires, commémorations... Le grand public est féru de reconstitutions. Fabrice Zaphiratos, représentant de l’association, explique : « C’est la pre- mière fois que nous organisons une manifestation aussi grande. Nous comptons plus de 300 participants aux


Gérard Legout, président de l’Office de tourisme et Patrick Jardin, maire d’Arromanches.


camps, 290 collectionneurs de véhi- cules venus de toute l’Europe, dont 73 membres de notre club, et 17 recons- titueurs belges. Il y aura 134 véhicules, dont une cinquantaine du club et de ses membres ».


Les participants du club ont travaillé à la restauration et à la sortie des véhi- cules et à la logistique du camp. Les véhicules les plus légers passent par de petites routes à 40 km/h maximum. Les véhicules les plus lourds, comme les tanks, feront l’objet de transport excep- tionnel. Deux convois les 5 et 7 juin de 50 véhicules militaires sillonneront les environs. L’électricité, l’installation et le nettoyage des sanitaires mobiles ainsi que le gardiennage comptent pour 60 % du budget de 24.000 €, financé essentiellement par les inscrip- tions des participants.


Une très forte implication de tous


Du particulier au personnel des pou- voirs publics, personne ne compte son temps et son énergie ; le devoir de mémoire est dans tous les esprits et les cœurs, et la réconciliation avec l’Allemagne en filigrane. Le Débarque- ment est ancré dans la culture des Normands, dont les parents ou grands- parents ont vécu la guerre. Leur sou- hait est de transmettre un message de paix. Plus jamais ça… plus jamais la guerre… plus jamais la montée des extrémismes et du fascisme. Puis- sions-nous, Européens du 21e les écouter. ■ CHRISTINE CALAIS


siècle, 32 N°84 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - MAI 2014


©C.CALAIS


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