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0,9 M€


Pendant ce temps… Des entrepre- neurs du Maine (américain) cher- chent à lever moins d’1 M€ pour relancer la fabrication de chaussures dans leur région (The


Upper Northeast ). Elle a été la capitale de la chaussure avant que l’activité ne soit progressivement transférée dans les pays asiatiques, dans les années 1980 et 1990. Objectif : travailler en sous-traitance pour les plus grands de la profession. Certains d’entre eux auraient manifesté leur intérêt pour cette initiative. Petit problème et opportunité pour des fabricants français ? Ils ne trouvent pas de fabricants d’œillets pour leurs chaus- sures à lacets !


Fernand Raynaud, au secours ! 2/4/1


40.000


mises à pied ? C’est le risque encouru par Nike, Adidas, New Balance et d’autres don- neurs d’ordre car leur


sous-traitant Yue Yuen Industrial doit faire face à la grève massive de ses 40.000 ouvriers qui fabriquent leurs chaussures en Chine. Ils lui reprochent de ne pas verser ses cotisations à la sécu, et de ne pas financer l’aide au logement, toutes deux obligatoires en Chine. Les grévistes demandent en outre une aug- mentation de 30 % de leur salaire, actuelle- ment sur la base de 1,67 $US. Cette grève est l’une des plus importantes connues dans le secteur privé chinois. L’arrivée en 3e


place de cette demande est un


signe que la dynamique du travail continue à changer rapidement en Chine. Comment traduit-on la pyramide de Maslow en chinois ?


Deux raisons pour le dernier km Pour beaucoup d’analystes, la décision d’Amazon de « s’approprier » la livrai- son du dernier km serait due à sa volonté de contrôler des coûts croissants de livraison, tout en maintenant son objectif de livraison le même jour. Mais Anurag Rohatgi, Director d’Omni Channel Solutions le voit différemment, et ceci pour deux raisons .


La période des fêtes de Noël et de la nouvelle année 2014 restera un mau- vais souvenir pour Amazon. De trop nombreuses promesses de livraisons


non tenues l’ont conduit à offrir des chèques de 20 $ à de nombreux clients mécontents. La cause principale : l’incapacité de Fedex et UPS à livrer les commande dans les délais. L’explication : leur croissance étant infé- rieure à celle d’Amazon, ils n’ont pu mettre en place des moyens de transport suffisants.


Amazon ne pouvait plus accepter d’avoir en permanence cette épée de Damoclès au-dessus de sa tête. Il pou- vait acheter UPS ou Fedex ou un autre transporteur, ou se lancer dans le business du dernier km. La 1ère


option était la plus facile mais comme Amazon ne ferait que quelques pourcents de leur chiffre d’affaires, toutes les innovations qu’il ne manquerait pas d’apporter bénéficieraient à tous ses concurrents sans qu’il en tire le moindre profit. Et quand on connaît le goût du secret chez Amazon…


La 2e raison est la maîtrise des fenêtres de livraison. Pouvoir s’engager sur une heure précise d’une journée


spécifiée, conformément aux demandes du client implique une flexibilité et une adaptabilité qu’il serait diffi- cile d’obtenir d’un transporteur multi-clients. En effet, pour des produits de valeur, il n’est pas question de se présenter en l’absence du client ni de lui proposer la livraison dans un point-relais. Avec son propre réseau, Amazon bénéficierait d’un avantage concurrentiel exceptionnel et pourrait même proposer ces services à ses autres partenaires. Cet objectif du dernier km est probablement le plus ambitieux qu’Amazon se soit fixé. Et Anurag Rohatgi se demande si Amazon sera capable de l’atteindre. L’absence d’expérience en logistique, la maîtrise des négocia- tions avec les syndicats – comme nous l’avons vu en Allemagne – la règlementation au niveau du pays et des Etats, les risques envers les clients, sont autant de difficultés auxquelles Amazon sera confronté. Si aux USA, les écueils sont déjà nombreux, qu’en sera-t-il dans d’autres pays avec des règlementations aussi diverses ?


MAI 2014 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°84 81


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