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MANAGEMENT


IML, commence à la mettre en place en bac+5 grâce à des outils d’e-learning : « C’est très compliqué de changer les habitudes », observe-t-elle toutefois.


Prévenir les situations de pénibilité L’e-learning offre aussi l’occasion de se former sur des sujets connexes à la direction Supply Chain. Le Centre d’Ergonomie et de Sécurité du Travail - Association Régionale pour l’Améliora- tion des Conditions de Travail (CESTP Aract) Picardie a conçu en 2016 un module sur la prévention des situations de pénibilité au travail. Il met en scène le dirigeant d’une PME de l’industrie, son équipe, une ergonome et un méde- cin du travail. Ils témoignent de l’ex- périence collective dans leur entreprise pour réduire la pénibilité des postes et prévenir l’usure professionnelle. Des exercices sont intégrés pour com- prendre la démarche, ainsi qu’une grille de questionnement pour aider à déga- ger les enjeux propres à son entreprise et les actions à mener.


Le Mooc, c’est Fun !


Le Mooc (Massive Open Online Course) est un cours ouvert, sans sélection, en


En France, la plate-forme Fun (France Université Numérique) initiée par le Ministère de l’Enseignement Supé- rieur et de la Recherche fi n 2013, compte aujourd’hui 1 M d’inscriptions à 150 cours disponibles de 50 univer- sités et écoles françaises et étrangères. OpenClassrooms, lancé en 2012, a une communauté de 2.384.352 internautes et offre plus de 1.000 cours. A l’in- ternational, Coursera et EdX sont des plates-formes reconnues.


Venez jouer un rôle dans la murder party de MGCM le 14 juin.


ligne et destiné à un grand nombre, publié sur une plate-forme Internet dédiée. Les ressources sont le plus souvent gratuites pour les utilisateurs dans le but de démocratiser l’accès à la connaissance. Il faut s’inscrire, le rythme des cours est régulier. L’appre- nant peut obtenir, en payant des droits et en réussissant les tests, une certifi - cation, atout à affi cher sur son profi l LinkedIn, voire pour faire évoluer sa carrière.


Directeur Exécutif du MIT Center for Transportation & Logistics (CTL)


Chris Caplice,


« Le cours en ligne est très bon pour apprendre des concepts analytiques ou méthodologiques »


« Nous avons constaté que le cours en ligne est très bon pour apprendre des concepts analytiques ou méthodologiques. Ce format permet d’ajuster la vitesse des leçons à la compréhension individuelle. Les élèves peuvent accélérer, ralen- tir ou revoir des sections du cours vidéo. Et la plate-forme edX permet de faire un retour instantané sur les problèmes donnés à résoudre. Il ne fonctionne pas bien avec les études de cas ou pour enseigner le leadership ou la stratégie. Aussi faisons-nous aussi du blended learning », explique Chris Caplice. L’objectif du programme de Mooc MITx MicroMaster’s en Supply Chain Management qu’il dirige, disponible sur edX


est de « démocratiser l’éducation. Nous éduquons le monde gratuitement ». Il a été lancé à l’automne 2014. Plus de 180.000 personnes de 190 pays, en grande majo- rité des actifs, se sont inscrits au total ; en nombre les Etats-Unis, le Brésil et l’Inde prennent la tête. Chacun des 5 cours a été diffusé 1 à 4 fois. La certifi cation coûte 150$ (138 €) par cours. Près de 3.000 apprenants ont complété les 5 cours. Chris Sultemeier, EVP de la logistique, Walmart États-Unis, témoigne : « Walmart cherche toujours à embaucher des collaborateurs talentueux, et achever des cours en ligne comme le diplôme MITx MicroMasters en Supply Chain Management est un moyen puissant d’apprendre les compétences importantes ».  CC


76 N°114  SUPPLY CHAIN MAGAZINE - MAI 2017


Aujourd’hui, s’il y a beaucoup de Mooc anglophones, il n’en existe pas encore de francophone en Supply Chain. Les établissements français sont globa- lement frileux. Mais un Mooc sur le transport et la Supply Chain est en cours d’élaboration par 4 partenaires : l’Aftral, l’IML de Lausanne, Ifsstar et l’Iru Academy... en anglais. Compor- tant 5 modules, il cible un niveau bac+2. Le pilote s’achève mi-mai. Le Mooc devrait être prêt fi n 2018 et comporter un certifi cat. « C’est un moyen de diffuser les savoirs et cela représente l’avenir des fi lières trans- port et logistique, explique Corinne Jaffeux. Il correspond à un besoin des étudiants et des apprentis. »


D’importants freins en France Ce n’est pas que les établissements français spécialisés en Supply Chain n’y aient pas réfl échi, c’est que cer- tains considèrent les freins comme importants. Le premier est le taux d’abandon très élevé des inscrits en cours de session, du fait de la gratuité des cours. Le second est l’investisse- ment en argent et en temps de la part de l’équipe pédagogique. Avis non partagé par leurs confrères étrangers qui ont tenté l’aventure. D’une part, « les abandons arrivent en fi n de 1ère semaine, c’est normal : certains ins- crits s’aperçoivent au vu du contenu qu’il ne leur convient pas, avance Per- Olof Arnäs, Chercheur en logistique à Chalmers University qui propose 2 thé- matiques Supply Chain sous forme de Mooc. Cela m’est arrivé à moi aussi ! Ceux prêts à payer pour obtenir un cer- tifi cat sont plus assidus ». Et dès qu’un petit montant est demandé, comme l’abonnement mensuel de 39 à 79$ (36 à 73€) chez Coursera pour suivre une spécialisation, le taux d’abandon dimi-


©DR


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