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généraux » (voir p.50). Or c’est également alors qu’ex- plose la consommation. Il faut pouvoir stocker les mar- chandises aux abords des grandes métropoles : c’est la naissance de Sogaris à Rungis, puis en 1970, de Garo- nor, un parc édifi é sur les communes d’Aulnay-sous- Bois et de Blanc Mesnil (93), à l’intersection de l’A1 et de l’A3 et à proximité immédiate du tout nouvel aéro- port Roissy Charles de Gaulle. La société de consom- mation est alors à son apogée. La grande distribution, ses supermarchés et ses hypermarchés vont progressi- vement changer les habitudes des consommateurs et déplacer les zones de chalandise vers les périphéries des villes. Les industriels et les distributeurs vont revoir leurs schémas de distribution et chercher à mieux maîtriser leurs coûts d’entreposage, de manutention et de transport. L’industrie se pose les mêmes ques- tions, à l’image de l’automobile qui depuis plusieurs années déjà est passée maître dans l’art de la grande série à moindre coût, en s’inspirant des méthodes de juste-à-temps mises au point par Taiichi Ohno chez Toyota, afi n d’éliminer les stocks superfl us en partant du besoin du consommateur. Les universitaires s’ins- pirent de ses pratiques, les théorisent. Les consultants s’en emparent. On parle à présent de gestion des fl ux. Symbole de cette évolution, en 1985, le magazine « Manutention Stockage » change de nom pour devenir Logistique Magazine.


L’émergence du métier de logisticien Les années 80 sont marquées par l’émergence d’un nouveau métier, celui de logisticien. L’entrepôt devient dès lors le poumon dont la respiration et le souffl e conditionnent la vitesse du fl ux. Dans cet esprit, on parle désormais de « gestion d’entreposage » pour désigner les opérations qui s’y rattachent. Et pour la faciliter apparaissent les 1ers


outils informatiques (qui


ne s’appellent pas encore WMS) qui vont permettre de gérer plus fi nement les références et les empla- cements. La logistique devient une discipline recon- nue et qui s’organise (dans des associations comme l’Aslog, par exemple). Souvent issus du transport (Calberson) ou de l’emballage (Tailleur Industries), les prestataires logistiques s’imposent progressive- ment comme une alternative à la gestion interne des fl ux de marchandises. Ce sont alors des entreprises de taille relativement modeste. Certaines remplissent correctement leur mission, d’autres évoluent encore


1967


de Garonor est construit. Il a été dessiné par l’architecte Bernard Zehrfuss, qui a imaginé le CNIT à la Défense ou les bâtiments de l’Unesco à Paris.


Le 1er 46 bâtiment 1967


Inauguration de la gare routière Sogaris sur la commune de Rungis, imaginée par les architectes Reymond Luthi et Olivier Vaudou. Inédit pour l’époque : les bâtiments à charpente métallique sont équipés de quais dotés de plates-formes mobiles qui ajustent leur hauteur à celles des châssis des camions.


N°114  SUPPLY CHAIN MAGAZINE - MAI 2017


dans des bâtiments qui ne sont pas sans rappeler cer- tains ouvrages de Zola. Il en est un qui à l’époque se distingue très nettement par sa vision, ses pratiques et ses bâtiments qui ne ressemblent à aucun autre. Ce transporteur de l’est de la France, reconverti dans la gestion d’entreposage, s’appelle Faure et Machet (puis FM Logistic). Au début des années 90, en arrivant à Brumath où se situe son entrepôt « historique », on est comme projeté dans l’avenir : un bâtiment XXL, au design atypique et élégant, où règnent l’ordre, la propreté, le souci du détail… rien ne semble laissé au hasard. Tous ses sites vont être conçus avec le même design, la même harmonie architecturale, ce qui est nouveau pour des bâtiments qui se voulaient résolu- ment fonctionnels et ressemblaient plus souvent à des « boîtes à chaussures » qu’à des lieux de vie.


Un humble serviteur de l’entreprise Durant les décennies suivantes, le changement est très net. Les bâtiments, qui faisaient rarement plus de 20.000 m², deviennent plus imposants et leur look, plus recherché. Les entreprises de logistique aussi ont grossi ! Certaines sont devenues de puissants groupes internationaux qui dépassent à présent le Md€ de CA. Il est frappant de constater qu’à cette évolution des bâtiments correspond une évolution du métier. Qu’il s’agisse de prestataires ou de directeurs logistique industriel ou distributeur, tous ces professionnels sont reconnus comme des experts d’un domaine pointu et complexe, comme des spécialistes de la Supply Chain. Le bâtiment logistique refl ète cette transfor- mation. En effet, les projets intègrent désormais une forte dimension environnementale. On attache une grande importance à la sécurité, au bien-être des collaborateurs. Les process se sont modernisés. Cer- tains entrepôts sont désormais mécanisés, automati- sés, voire robotisés. Sur des sites pilotes, des drones dressent l’inventaire. L’entrepôt n’est plus un bâti- ment sans âme, sans valeur ajoutée. Comme la logis- tique, c’est un concentré d’intelligence et de perfor- mances humaines et techniques. Et malgré son rôle essentiel dans la chaîne et sa taille de géant, il reste dans son rôle humble et discret, serviteur de l’entre- prise. A l’avenir, l’économie d’usage, l’impression 3D, les stocks circulants, le boom des livraisons urbaines … pourraient encore le transformer…  JEAN-PHILIPPE GUILLAUME ET JEAN-LUC ROGNON


1967 ©SOGARIS 2 VAUDOU LUTHI 69


Chocolat Suchard S.A. à Neuchâtel inaugure un grand entrepôt automatique qui peut contenir 5.000 palettes. Les 2 gerbeurs peuvent faire entrer ou sortir 60 palettes/h. Le pilotage est assuré par un ordinateur à cartes perforées.


©FONDS SUCHARD


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