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Marie-Françoise Courtin, Présidente de la Fedimag


Le magasin général, précurseur de l’entrepôt à valeur ajoutée ?


Acteurs-clés du stockage de marchandises dans l’après-guerre, l’histoire des maga- sins généraux court sur presque 170 ans, jusqu’à aujourd’hui. Leur raison d’être va au-delà de l’entreposage, et ils ont été l’une des matrices de l’entrepôt moderne, selon Marie-Françoise Courtin, Présidente de la Fedimag.


C réés par la 2e


République en 1848, les Magasins Généraux ont prospéré en étant dédiés à des catégories de produits alimentaires (céréales,


sucres, alcools, etc.) ou de matières premières (char- bon, liège…), jusqu’à des produits manufacturés. Mais le magasin général n’est pas qu’un espace de stockage : les marchandises qu’une entreprise y dépose lui ouvrent un principe de mise en gage associé à des titres endossables, les warrants. La formule limite les immobili- sations liées au stock, sorte d’al- ternative au crédit pour fi nan- cer son développement.


A la croisée de l’histoire et de la réglementation


« Cela a contribué à l’attractivité du modèle, et nombre d’entrepôts étaient développés dans la perspective de devenir des magasins généraux », indique Marie-Fran- çoise Courtin, Présidente de la Fedimag. L’organisation remonte à la création d’un syndicat professionnel dès 1921, et son nom perdure bien qu’il ne renvoie plus exactement à Fédération des entrepositaires, distri- buteurs et magasins généraux. Mais si une étape-clé est à mentionner, selon elle, c’est l’ordonnance du 6 août 1945 qui encadre le statut de magasin général : « Celui-ci relève jusqu’à aujourd’hui d’un agrément de l’Etat délivré par les préfectures, entrepôt par entrepôt, avec différents avis à documenter. Figurait aussi une limitation de la taille des cellules à 3.500 m², en lien avec des exigences en matière de sécurité », note-t- elle, faisant le lien avec la réglementation qui s’appli-


1980


équipé de scanners codes-barres.


L’Euromarché d’Evry est le 1er


magasin 1982


qui marque le démarrage des activités d’entreposage du transporteur, précurseur dans ce domaine.


Faure et Machet, à Brumath (5.000 m2


Création de la 1ere


), ©FM LOGISTIC 50 N°114  SUPPLY CHAIN MAGAZINE - MAI 2017 plate-forme de 1983


Lancement de FDS (France Distribution Système), le 1er


de services logistiques au niveau national, par 9 spécialistes régionaux de la logistique et du transport pour la grande distribution.


prestataire


quera à l’ensemble des entrepôts quelques décennies plus tard. Quand Marie-Françoise Cour- tin


rejoint la Fedimag après des études de droit et Sciences


Po, au milieu des années 60, celle-ci regroupe envi- ron 400 acteurs, et un parc hétérogène d’entrepôts et de magasins généraux. Certains acteurs sont en lien avec des structures de développement économique territorial ou des organisations ad hoc, comme à Cognac. Les autres sont des propriétaires immobiliers partie-prenante de la chaîne de distribution. Dans les années 70, beaucoup quittent les villes et bien des entrepôts historiques sont rasés, les magasins géné- raux demandant le transfert de leur agrément vers de nouveaux bâtiments.


La convergence de nouveaux acteurs Emerge ensuite la logistique comme secteur d’activité, suscitant l’intérêt de la grande distribution et surtout de transporteurs routiers visant des créneaux plus générateurs de marge. Il y a 30 ans, certains comme Bolloré, FDS ou Danzas vont frapper à la porte de la Fedimag, qui mettra du temps à s’ouvrir, reconnaît Marie-Françoise Courtin. En 1996, la fédération acco- lera à son intitulé les termes d’entrepôts, prestataires logistiques et magasins généraux agréés par l’Etat. L’organisation regroupe alors 190 sociétés totalisant 12 M de m² et 15 MdF de CA. Sous couvert de logis- tique cependant, certains acteurs mettent à mal des installations existantes, selon elle, ou développent des projets de grande envergure mais de piètre qualité immobilière, revenant à détériorer les conditions de travail. Quant à la course au gigantisme qui s’emballe jusqu’à nos jours, elle s’accompagne aussi de besoins en petites surfaces plus proches des centres villes, en lien avec la logistique urbaine. Quitte à faire écho au profi l des entrepôts et magasins généraux d’il y a 60 ans ?  MAXIME RABILLER


1984


La SCA Monoprix, l’Union Générale des Savonneries et Bridel commencent à échanger des messages EDI via un centre serveur informatique opéré par la société Sligos. C’est l’époque


des mini-ordinateurs.


1984 La Redoute


lance son service « 48H Chrono »


©DR


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