2010 et au-delà
Des entrepôts plus singuliers, pour des usages pluriels
Pilotés par les équipes projets des donneurs d’ordre, les projets de nouveaux entrepôts sont de plus en plus singuliers, afi n de coller au mieux à la stratégie des entreprises. Multi-client, multi-canal, multi-produits… les entrepôts de nouvelle génération, souvent automatisés ou mécanisés, se font énormes dans les champs et tout petits dans les villes.
E
Moissy Cramayel livrable pour fi n 2017
Entrepôt Action de 70.000 m2
à
ntamée sur fond de crise économique, la décen- nie débute sur un net décrochage des surfaces d’entrepôts commercialisées, souvent multi- canal. La grande distribution et bientôt l’e-com- merce contribuent à relancer le marché, tout en illustrant l’automatisation croissante du secteur. Côté grande distribution, elle s’envisagera bientôt à une échelle globale. En 2014, Scapalsace ouvre la 1ère
Sephora en 2015, sur son site de Saran. Elle n’est pas non plus en reste en matière de gigantisme : c’est sur près de 100.000 m² que s’installe Mai- sons du Monde au printemps
plate-forme de préparation automatisée du sol au plafond, pour les magasins E.Leclerc de l’est de la France. Un profi l de projet qui alimente l’ac- tualité des différentes enseignes, sur fond de réor- ganisation de leurs circuits de distribution autour d’entrepôts XXL. Leur automatisation se retrouve aussi à l’échelle des drives, qui maillent progres- sivement tout le territoire. La distribution spécia- lisée s’engage aussi sur ce chemin, en s’appuyant plus sur ses prestataires logistiques. A l’image de Deret, qui robotise la préparation de palettes de
2016, près de Marseille. Côté e-commerce, il faut s’appeler Amazon pour s’installer sur une surface similaire, comme c’est en cours à Boves, où l’au- tomatisation n’est pas forcément la priorité. Elle l’est plus chez de petits acteurs, mais leur rythme de croissance et une moindre capacité d’investis- sement impliquent une démarche plus graduelle. Pour répondre à ces problématiques de fl exibilité, les solutions de préparation de commandes se sont faites plus modulaires et plug & play, à l’image de celles d’Intelis chez Savoye, ou des convoyeurs de Boa Concept à partir de 2013. Le tout participe d’une démocratisation de l’automatisation, que l’on voit poindre sur de plus petits sites, y compris des 3PL disposant de moins de 10.000 m².
Etre encore plus fl exible et évolutif En termes d’organisation interne, ce sont surtout les équipements goods-to-man ou les AGV qui modifi ent les modes de fonction- nement ou la confi guration de l’espace, plus centrée sur le poste de préparation. Surtout avec la nouvelle attention portée à la pénibilité au travail, aiguillonnée par une loi ad hoc. L’automatisa- tion concourt à réduire la taille des équipes mobilisées sur les nouveaux sites, mais elle y amène aussi plus de diversité, puisqu’on y croise des ingénieurs. Non plus dédiés aux questions de main- tenance des équipements, mais s’employant à optimiser la pro-
2002
être construit à plus de 20 m des limites de propriété. Du coup, les hauteurs passent à 10 m, voire 12 m.
L’arrêté ministériel du 5 août 2002 renforce la prévention des risques dans les entrepôts et impose entre autres une taille maximum des cellules à 6.000 m2
. Le bâtiment doit 72 2002
Inauguration par Norbert Dentressangle du centre national textile de Carrefour à Vert-Saint-Denis. Présenté comme la plus grande plate-forme de stockage de France, ce bâtiment de 80.000 m2 est entièrement automatisé et a été conçu pour pour traiter 360 M de pièces/an. Coût du projet : plus de 100 M€. Finalement, Carrefour ayant réduit ses ambitions sur l’activité textile sur cintres, l’installation n’a jamais traité plus de 245 M de pièces/an et s’est révélée largement surdimensionnée.
N°114 SUPPLY CHAIN MAGAZINE - MAI 2017 2002
l’OSR (Order Storage & Retrieval System), conçu pour gagner en performance et en consommation par rapport à un transstockeur classique de type miniload.
L’Autrichien Knapp sort sur le marché le 1er
système à navettes (shuttles),
©SAGL
Page 1 |
Page 2 |
Page 3 |
Page 4 |
Page 5 |
Page 6 |
Page 7 |
Page 8 |
Page 9 |
Page 10 |
Page 11 |
Page 12 |
Page 13 |
Page 14 |
Page 15 |
Page 16 |
Page 17 |
Page 18 |
Page 19 |
Page 20 |
Page 21 |
Page 22 |
Page 23 |
Page 24 |
Page 25 |
Page 26 |
Page 27 |
Page 28 |
Page 29 |
Page 30 |
Page 31 |
Page 32 |
Page 33 |
Page 34 |
Page 35 |
Page 36 |
Page 37 |
Page 38 |
Page 39 |
Page 40 |
Page 41 |
Page 42 |
Page 43 |
Page 44 |
Page 45 |
Page 46 |
Page 47 |
Page 48 |
Page 49 |
Page 50 |
Page 51 |
Page 52 |
Page 53 |
Page 54 |
Page 55 |
Page 56 |
Page 57 |
Page 58 |
Page 59 |
Page 60 |
Page 61 |
Page 62 |
Page 63 |
Page 64 |
Page 65 |
Page 66 |
Page 67 |
Page 68 |
Page 69 |
Page 70 |
Page 71 |
Page 72 |
Page 73 |
Page 74 |
Page 75 |
Page 76 |
Page 77 |
Page 78 |
Page 79 |
Page 80 |
Page 81 |
Page 82 |
Page 83 |
Page 84 |
Page 85 |
Page 86 |
Page 87 |
Page 88 |
Page 89 |
Page 90 |
Page 91 |
Page 92 |
Page 93 |
Page 94 |
Page 95 |
Page 96