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Années 50-60 L’entrepôt au service des 30 Glorieuses


Dans le contexte de croissance économique des 30 Glorieuses, l’entrepôt moderne voit le jour, utilisant des standards de manutention et des palettes au sein d’une approche logistique fragmentée.


A près la 2nde


guerre mondiale où la logis- tique militaire du Débarquement allié a eu une importance décisive, les entrepôts se développent pour servir la recons- truction et la croissance économique des


30 Glorieuses. « La prise de conscience par l’entre- prise de problèmes logistiques remonte au début des années 1960, lorsqu’il a fallu traduire sur le terrain des fl ux physiques les options ambitieuses du mar- keting naissant, fonction avec laquelle la logistique a d’emblée entretenu d’étroites proximités », explique le professeur Jacques Colin, dans Le Supply Chain management existe-t-il réellement ? (Revue fran- çaise de gestion, 2005). Dans les années 50 sont construits de grands sites comme celui du Citrail à Pantin. Les entrepôts sont encore souvent la propriété des chambres de commerce, connus sous le nom de magasins généraux. Dans les années 50 et 60, de petits entrepôts avec des maga- siniers polyvalents cohabitent avec de plus grandes structures où la division du travail fordiste règne, entre réception, stockage, préparation et expédition.


Standards de manutention


« Les spécialistes logistiques militaires démobilisés après la fi n de la 2nde


guerre mondiale vont transposer


leur savoir-faire au monde de l’entreprise. Cependant, du fait de la reconstruction, la recherche d’optimisa- tions opérationnelle ne débute que dans les années 60, explique Vincent Criton, Consultant de l’entité Excel- lence Opérationnelle chez Capgemini. On observe dans un 1er


être le moteur de la logistique, parce que ce sont des secteurs très concur- rentiels. Se développent ainsi dans les années 60 de véritables méthodes tay- loristes dans l’entrepôt : accompagnant une production de masse de plus en plus effi cace et la standardisation des produits, la notion de gestion des coûts intervient. Des standards de manutention divisent les mouvements en opérations de base dotées d’un temps standard de réalisation. Ainsi, la circulation des fl ux de marchan- dises est étudiée, mais les différentes fonctions logis- tiques sont encore séparées : si le responsable d’entrepôt cherche à réduire le coût de fonctionnement de son site, et le directeur industriel à réduire les stocks, l’approche fragmentée limite l’effi cacité, qui reste partielle. Dans les années 60 débute également l’adressage manuel pour connaître l’emplacement des produits dans l’entrepôt. « Il s’effectue sur des fi ches en car- ton, et on tenait à jour le « Cardex », c’est-à-dire le fi chier des emplacements », explique Jean Damiens, Directeur de l’Ecole Supérieure des Transports.


La palette, sésame vers la modernité L’arrivée de la palette en 1954, sa standardisation avec la palette bois Europe en 1960, puis sa géné- ralisation progressive représentent une rupture. Ce support de manutention et de stockage pousse à la mécanisation de l’entrepôt et au développement de l’usage de palettiers et de chariots élévateurs. En 1963, l’Institut de Formation aux Techniques d’Im- plantation et de Manutention (IFTIM) est créé par les sociétés exerçant des activités de manutention et d’entreposage. Il forme les caristes qui conduisent les engins de manutention.


temps des optimisations disjointes (stocks d’un côté, production de l’autre) où la démarche est avant tout productiviste. Elle vise à réduire le coût des opéra- tions et à améliorer la circulation des fl ux, sans cher- cher une optimisation globale des processus. » Les fl ux logistiques sont traités par la voie quantitative. Les entreprises du secteur automobile et de la grande distri- bution, qui naît en France au début des années 60, vont


1970


Achèvement des travaux d’un grand entrepôt pour la société de fret Calberson, situé sur le côté sud du boulevard Macdonald, dans le 19e arrondissement de Paris. C’est l’un des plus grands bâtiments de Paris, avec 617 m de long et une emprise au sol de 5,5 ha.


48 1972


Création de Association des logisticiens d’entreprise, qui deviendra l’ASsociation française pour la LOGistique (ASLOG). Son 1er


le Directeur Logistique de Kléber


N°114  SUPPLY CHAIN MAGAZINE - MAI 2017 Président est 1972


Les premiers AGV (Automated Guided Vehicule) font leur entrée dans une usine de production automobile, chez Volvo, en Suède. Ils sont conçus par la société NDC, qui deviendra


Kollmorgen en 2009. ©VOLVO


Dans les années 60, les entrepôts sont pour la plupart embranchés fer, car les réseaux ferrés transportent une grande partie du fret, devant les transports rou- tiers qui eux, poussent à la création des gares rou- tières, comme, en 1967, Garonor au nord de Paris et Sogaris au sud de la capitale. En Ile-de-France, le développement logistique s’accélère à partir des années 60, avec un déploiement du parc d’entrepôts, surtout en proche couronne.  CHRISTINE CALAIS


1974


Scan du 1er


d’un code-barres, un paquet de gomme à mâcher de la marque William Wrigley Jr. (à Troy dans l’Ohio)


produit doté


1974 Débuts


des échanges de données Gencod, d’abord via bandes magnétiques, puis 2 ans plus tard,


via disquettes.


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