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18 M


Des jobs partis en fumée ! Selon le gou- vernement chinois, c’est le nombre de postes qui devraient


disparaître dans l’industrie du charbon et de l’acier dans les années à venir. C’est la conséquence d’une surcapacité dans la plu- part des secteurs industriels. Cette surcapa- cité sévère se traduit par une charge trop lourde pour l’économie domestique. En outre, en exportant sa surcapacité, la Chine s’est lancée dans un dumping sur l’acier qui vient de conduire Tata Steel, 1er


sidérurgiste


du Royaume-Uni, à annoncer son intention de vendre la totalité de ses activités britan- niques, menaçant plusieurs milliers d’em- plois. En retour, le gouvernement britannique veut privilégier l’acier GB dans les contrats publics en réservant ses achats publics à une liste de fournisseurs agréés. Et dire qu’il y a 55 ans, la Communauté européenne du charbon et de l’acier (CECA) était sensée poser les jalons du Marché commun et de la Communauté Européenne !


33 %


300


Quand Alibaba en reste baba Lorsque Jack Ma lança Alibaba en Chine, il ne se posa pas trop de ques- tions sur l’origine des produits qu’il mettait en ligne. Et les contrefaçons des Gucci, Hermès, Yves Saint Laurent (Groupe Kering), LVMH et autres fleu- rons du luxe français se retrouvaient sur son site sans qu’il s’en soucie le


moins du monde. Après de nombreuses réclamations et pour- suites, Jack Ma annonça qu’il allait agir pour stopper ce trafic. Il réussit même si bien à convaincre le trop naïf gouvernement amé- ricain qu’Alibaba fut retiré de la liste des «notorious markets». Bien entendu, cela n’empêcha pas que les internautes pouvaient encore taper « Guchi » ou « cucci » sur taobao.com – le site C2C d’Ali- baba – et acquérir des contrefaçons soi-disant inexistantes. Il fal- lut que des entreprises américaines comme American Apparel ou Footwear Association se joignent aux européennes pour qu’Ali- baba soit réintégré dans le clan des 40 plus grands voleurs. En restant baba, Jack Ma se devait de réagir. Il vient d’embaucher 300 « grosses pointures » qui mettront en œuvre des techniques sophistiquées d’analyse des données pour combattre efficacement les contrefaçons. Faut-il le croire ? En attendant Kering a associé de nombreuses entreprises du luxe dans une nouvelle plainte contre Alibaba.


38 %


Quand Target(s’) en prend à Amazon Alors qu’en septembre 2014 nous avions quitté Target en pleine débâcle canadienne consécutive à une lourde erreur d’étiquetage, voici qu’il se repositionne sur une stratégie intéressante et rencontre Amazon sur son chemin. D’abord en s’appuyant sur ce qui faisait sa force – ses 1.800 magasins


– ça mais c’était dans le XXe siècle. Au dernier trimestre 2015, ce ne sont pas


moins de 33 % des commandes sur internet qui ont été satisfaites à partir des magasins, soit par des livraisons directes au client internaute, soit en lui pro- posant de passer au magasin le plus proche. Ceci implique une maîtrise totale des stocks en localisation et en quantité avec la généralisation de la RFID qui aurait été bienvenue au Canada. Ensuite, en débauchant Arthur Valdez, Vice President Operations, International Expansion (Supply Chain, Fulfillment Cen- ters, Transportation) de chez Amazon. Nul doute que son énorme expérience acquise en 16 ans chez Amazon, et en partie transmise lors de nombreux entretiens d’embauche, confortera Target dans sa nouvelle stratégie et lui ouvrira de nouvelles voies d’amélioration. Certes Valdez avait signé un contrat de non concurrence pendant 18 mois et Amazon a décidé de l’attaquer pour l’exemple et freiner l’hémorragie de ses cadres supérieurs. Mais qu’en restera- t-il quand le procès sera gagné (ou s’il l’était) ? Il ne restera plus à Amazon qu’à racheter Target ! Et à reprendre Valdez ?


acheteurs de talent C’est le pourcentage étonnant de leurs équipes ayant le talent et les compétences nécessaires pour mettre en œuvre des stratégies d’achat au plus haut niveau que les directeurs des achats ont déclaré dans une récente étude de Deloitte. Qui plus est, dans la même étude publiée un an plus tôt, ce pourcentage était encore de 43 % et il ne fait que descendre depuis 5 ans. Alors quelle réponse faut-il apporter ? Pour Deloitte, un meilleur recrutement et une meil- leure formation ne suffisent pas. Les directeurs des achats doivent adopter des technologies digitales plus avancées avec de nouveaux équipements et de nouveaux outils, à la fois au niveau straté- gique pour améliorer les prises de décision et au niveau tactique pour automatiser des processus encore trop souvent manuels. Il reste à trouver des acheteurs talentueux pour sourcer des acheteurs talentueux !


Wanted des


AVRIL 2016 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°103 83


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