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pose un service « same day », inclus dans l’offre Prime. Par ailleurs, des tests y sont actuellement en cours pour de la livraison en H+1 », complète Jean- Marc Soulier. Transporter un colis dans l’heure requérant la disponibilité du produit à proximité du lieu de livraison, les magasins sont un atout précieux pour les distributeurs traditionnels.


Des points relais…


Vous l’avez compris, la diversité des canaux proposés par le commerçant est un atout précieux. Historiquement, la première alternative à la livraison à domicile mise en œuvre fut les points relais. Il s’agit de la solution hors domi- cile la plus aboutie, le territoire étant correctement maillé et les clients habi- tués à cette alternative. On compte 4 réseaux en France : Pickup (7.800 relais) du Groupe La Poste, UPS Access Point anciennement Kiala (4.500 relais), Mon- dial Relay du Groupe 3SI (4.300 relais) et Relais Colis du groupe français Red- cats (4.200 relais). Pour l’e-commerçant, elle est synonyme de mutualisation des flux et donc d’économies sur le coût de distribution, pour le client, d’un prix inférieur à la livraison à domicile. « La limite des points relais réside dans la pérennisation des réseaux car les com- merçants


considèrent souvent leur


rémunération insuffisante au regard de la surcharge de travail générée », alerte Augustin Gueldry, Fondateur de Coli- coach. Autre limitation, les horaires. Les consommateurs souhaitant s’affranchir de cette contrainte, les consignes auto- matiques, très répandues en Allemagne, ont récemment fait leur apparition en France. Celles-ci, susceptibles d’être accessibles 24h/24 et 7j/7, sont égale- ment utilisables pour les retours.


… aux consignes automatiques


Les réseaux, aujourd’hui très margi- naux, sont en cours de constitution essentiellement dans des lieux à forte fréquentation. Inpost, producteur et opérateur de consignes automatiques, se fixe comme objectif à horizon fin 2018 l’installation de 2.500 Abricolis, contre 320 à présent. Il a annoncé en octobre dernier avoir conclu un par- tenariat avec Total pour équiper une centaine de stations-service à l’exté- rieur des boutiques. Fin novembre


2013, Neopost Shipping a lancé Pack- city. A l’inverse d’Inpost, sa stratégie ne consiste pas à constituer un réseau. Après une première association avec Relais Colis, Neopost Shipping a signé un contrat avec La Poste visant à ins- taller 1.000 consignes Packcity en France (1/3 en bureau de Poste, 1/3 dans les gares, 1/3 dans le domaine public). 250 sont déployées à ce jour. Les consignes intéressent aussi les distri- buteurs dont les volumes de retrait en magasins sont importants. Neopost Shipping, qui considère ce matériel pertinent à partir de 20 à 30 colis par jour, a installé 20 consignes chez Decathlon, utilisées exclusivement pour gérer les flux du distributeur. Des tests sont actuellement en cours chez Auchan, en partenariat avec Mondial Relais, également pour des flux tiers (hors Auchan). Néanmoins, certaines questions restent en suspens : les moyens financiers seront-ils mis en œuvre suffisamment rapidement pour permettre aux consignes de s’inscrire dans le paysage auprès de la clientèle ? Quid des difficultés d’implantation potentielles sur les voies publiques ? Sans oublier, la démonstration néces- saire de la pertinence du modèle éco- nomique face au réseau de points relais déjà existants.


Le retrait en magasin, dans l’air du temps


A la croisée du point retrait et du magasin, le Groupe La Poste a lancé il y a 18 mois son concept de Pickup Store, une boutique, située sur le trajet domicile-travail, offrant aux e-ache- teurs une solution de livraison de colis et un accès à des services pratiques du quotidien (pressing, cordonnerie, café, etc.). 3 gares en sont pour l’instant équipées : Saint-Lazare, Ermont-Eau- bonne et Evry Courcouronnes. Ce concept embryonnaire en France existe déjà en Angleterre à travers le réseau Doddle Store, constitué de 45 bou- tiques. A propos de magasins, qu’en est-il du phénomène du moment, le retrait en boutiques ? Le rempart des distributeurs contre les assauts des pure players, entend-on régulièrement. Click and collect, web-to-store, … tous ces anglicismes défraient la chronique pour évoquer le sujet de l’omni-canal.


Augustin


Gueldry, Fondateur de


Colicoach


Jean-Marc


Soulier, Président de Metis Consulting


Stéphane


Tomczak, Fondateur de Deliver et Coordinateur pour la Fevad de l’Observatoire logistique e-commerce


Denis


Labastrou, Directeur Commercial Groupe de SED Supply Chain Solutions


AVRIL 2016 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°103 41


©SED


©ST


©METIS CONSULTING


©COLICOACH


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