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métier : Toulouse pour l’aéronautique et la défense, Rouen pour l’industrie, Lyon pour la chimie pharma et Nantes pour la grande distribution, le luxe et l’agroalimentaire.


Le CDU introduit une sorte de discrimination positive pour les entreprises détentrices d’une autorisation (et non plus de certificat) d’Opérateur Econo- mique Agréé (OEA). Seuls les OEA auront accès à certaines mesures de simpli- fication douanières dont le dédouanement centralisé communautaire, bénéficieront d’un traitement prioritaire pour certaines demandes ainsi que des accords de reconnaissance mutuelle signés avec d’autres pays hors de l’UE (moins de contrôles, temps de dédouanement accéléré), et auront la possibilité d’obtenir une réduction du montant de la garantie globale sur les dettes doua- nières et sur d’autres frais (gains de trésorerie). Les autorités douanières pour- ront également déléguer aux OEA d’ici 2018 ou 2019 (sur demande et sous certaines conditions) des formalités de déclaration, et même la détermination du montant des droits éligibles à l’import et l’export (auto-évaluation). Cela fait encore partie des sujets en travaux à Bruxelles pour en définir les modalités opérationnelles. Actuellement, les entreprises certifiées OEA en France sont environ 1.500 tout confondu (OEA-C pour les simplifications douanières, OEA- S pour la sécurité-sûreté, OEA-F pour la combinaison des 2).


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Le CDU introduit aussi des simplifications pouvant alléger les contraintes des entreprises qui font du commerce à l’international. C’est le cas par exemple du rallongement à 90 j du dépôt temporaire à l’importation (contre 45 j pour le maritime et 20 j pour les autres moyens de transport actuellement), qui per- mettra à certaines entreprises de se passer d’entrepôt sous douane. Par ailleurs, le CDU rend plus lisible l’utilisation et le suivi des régimes particuliers (ancien- nement appelés régimes économiques), sous 4 appellations principales : tran- sit, stockage (suppression de l’entrepôt sous douane de type D), utilisation spécifique et transformation (assouplissement du perfectionnement actif et sup- pression de la catégorie « à rebours »). Il convient également de s’informer des changements et des précisions apportées par le CDU portant sur l’origine et la valeur des marchandises (voir interview de Jean-Michel Thillier page 30), notamment sur les notions de « transformation substantielle » et de « ventes successives ». ■ JEAN-LUC ROGNON


4 AVRIL 2016 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°103 29


Des opportunités pour renforcer sa compétitivité


Le statut d’OEA devient presque incontournable


©DOUANE


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