RETOUR D’EXPÉRIENCE
Meuble AMB Ristretto
Financier d’Alsaplan était le pilote de la démarche. Nous avons passé 2-3 heures au téléphone pour caler la réunion de lancement et l’organisation du projet (business, enjeux, périmètre de gestion des risques, calendrier…) et fixer les acteurs Alsaplan impliqués (le Codir élargi soit le Directeur Qualité, le Direc- teur des Achats, le Directeur Industriel, Le Responsable Informatique, les Diri- geants, le Directeur Financier… ce qui faisait en tout une dizaine de per- sonnes », relate le Président d’Arengi. Les consultants récupèrent ainsi des informations sur la société (Business Plan, etc.) pour comprendre son activité et imaginer les risques majeurs encourus parmi les 50. Ils en recensent une tren- taine de pertinents et envoient un ques- tionnaire aux 10 personnes impliquées, composé de 2 parties : une sur les risques inhérents selon eux à leur fonc- tion et une portant sur les risques encourus par l’entreprise. « Ils ont fait
l’ensemble des acteurs : finalement une dizaine de risques sont retenus comme majeurs pour Alsaplan.
un 1er
audit en mai 2015, puis une proposition de cartographie en juin et nous avons commencé à remplir les questionnaires en septembre, complète Cécile Cantrelle. Un mois plus tard, cha- cun a passé un entretien d’1h30 avec les 2 consultants d’Arengi qui ont appro- fondi les points relevés dans les ques- tionnaires pour recouper les réponses. Je suis passée la dernière, et ils connais- saient déjà tout ! » A l’issue de cette étape, Arengi propose une cartographie (d’une vingtaine de risques) qui fait l’objet de 2 conférences calls pour en moduler le contenu puis d’un vote de
Arengi, cabinet indépendant de conseil en gestion globale des risques
Gilles Proust, Président d’Arengi
Créé en 2010 par 4 Consultants en gestion des risques, le cabinet Arengi a commencé par se déve- lopper sur de grands comptes, puis sur les PME/ETI ainsi que dans le secteur public. « Après avoir travaillé dans de grands cabinets, nous nous étions dit qu’il y avait de la place pour un cabinet indépendant qui propose du conseil en Risk Mana- gement », justifie Gilles Proust, Président et Co-Fon- dateur d’Arengi. En plus de son métier de conseil en management des risques (revues fonctionnelles avec recommandations, analyses de risques, aide à la maîtrise, outsourcing…), le cabinet a lancé depuis 3 ans une activité informatique avec son Arengi- Box, une plate-forme en mode SaaS pour animer
la démarche de gestion des risques dans une entreprise et l’aider à suivre ses actions. « Nous avons développé ArengiBox pour que tout le monde puisse s’occuper de cet enjeu de gestion des risques : les entreprises, les spé- cialistes… C’est un outil de gestion de projet », résume Gilles Proust. Cette plate-forme est accessible via un abonnement payant selon 3 niveaux : Analyst, multi-projet, mono-utilisateur à 400 €/an ; Risk Manager, multi- projet, multi-utilisateurs à 4.400 €/an et Risk Partner, plate-forme sur mesure de gestion de projets, avec un support dédié, paramétrage, inté- gration… à 14.000 €/an (une dizaine de clients dont Alcatel, ST Microe- lectronics, Total… y ont souscrit). Depuis 6 mois, un accès gratuit (Risk Star- ter) est également proposé. Une soixantaine d’entreprises y ont adhéré. « Nous sommes très contents de notre partenariat avec QBE parce que grâce à ce dispositif packagé et à la puissance du courtier, nous sommes capables d’apporter des solutions clef en main à des sociétés avec lesquelles il aurait été plus difficile de travailler », conclut Gilles Proust. ■ CP
38 N°103 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - AVRIL 2016
La fierté de protéger l’entreprise ensemble « Grosso modo, nous étions d’accord avec Arengi », commente la Présidente d’Alsaplan. Un débriefing est effectué avec QBE et le courtier en assurance, qui permet à cette dernière de mieux décou- vrir Alsaplan, qui n’a cependant rien modifié à ses assurances. Puis une resti- tution est opérée aux salariés impliqués. « Nous terminons la mission par un rap- port final plus une formation de prise en main à l’outil auquel la société a accès pendant 2 ans pour le suivi », indique Gilles Proust. « La cartographie évalue les risques selon 2 échelles : leur taille (impact financier, sur la réputation…) et leur probabilité. Beaucoup d’audits de nos clients nous poussent à nous pen- cher sur certains points », précise Cécile Cantrelle. Ainsi, à titre d’exemple, Alsa- plan possède une dizaine de chaudières. D’ici 2018, la réglementation va imposer d’en limiter les rejets et impliquer la pose d’électrofiltres (soit un investissement conséquent). « Nous devons transformer cette contrainte en opportunité, anticipe la Présidente. L’étude a montré que nous avions une culture du risque long terme. En effet nos salariés ont du vécu (ex : perte de leur PDG en 2010) et nous avons des back-up pour tous nos four- nisseurs stratégiques. Cette démarche a permis de formaliser cette culture du risque et de nous prémunir sur le plan financier. En termes de manettes, l’im- pact a été plus important que je ne le pensais. A présent, quand je pense à la stratégie court et moyen terme, j’ai tou- jours en tête nos 2 plus gros risques, révèle Cécile Cantrelle, qui poursuit : Je suis fière de présenter cette cartographie des risques à tous nos clients car je pense que c’est vraiment un plus de montrer que nous avons conscience de nos risques et mené des plans d’actions pour les limiter. Et de conclure : La Directrice QHSSE (Qualité, Hygiène, Sécurité, Sûreté et Environnement) a demandé à faire vivre cette cartographie. Elle est très motivée. Je suis fière de nos cadres et de ce que nous avons mis en œuvre ensemble pour protéger l’entre- prise. » ■ CATHY POLGE
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