Les performancesau servicede la productivité
La Logistique est un maillon de la Supply Chain sujet à de fortes contraintes de productivité. Chez les prestataires comme chez les industriels, la recherche d’efficacité est permanente. Aussi les outils de production, notamment les chariots élévateurs, doivent-ils s’améliorer sans cesse et proposer « toujours plus » pour répondre à ce besoin. Aller plus haut, plus vite tout en étant plus polyvalent, tel est le défi des chariots élévateurs.
D
e l’aveu même des constructeurs, les performances des chariots élé- vateurs, toutes familles confon- dues, ont atteint un niveau tel qu’on ne peut s’attendre à des bonds en performance pure à chaque nouvelle génération. A
titre d’exemple, des frontaux sont aujourd’hui capables d’atteindre une vitesse de translation de 25 km/h et les meilleurs chariots à mât rétracta- ble peuvent saisir des palettes stockées à 13 m de haut. Le bon sens ainsi que la règlementation ont d’ailleurs tendance à freiner les ardeurs des constructeurs : « Les gerbeurs accompagnants sont règlementairement limités à 6 km/h et les fron- taux à moins de 25 km/h », précise Jean-Michel Mette, Directeur Ventes et Marketing d’Unicarriers France. « Notre frontal 1800 B-9 peut atteindre 18 km/h mais est souvent bridé à 12 km/h à la demande des clients, avoue à son tour Jean-Chris- tophe Delannoy, Directeur des Ventes France chez Hyundai. Quant aux vitesses de levée et descente des palettes, elles sont limitées en usine à 600 mm/s et 450 mm/s respectivement par souci de sécurité. » L’amélioration des performances des machines doit donc emprunter de nouveaux che- mins en s’adaptant précisément aux besoins des utilisateurs.
Hauteur et compacité C’est indéniable, génération après génération, les machines montent de plus en plus haut. Chez les gerbeurs, le standard actuel exige une capacité de stockage à 5,40 m mais certains grimpent au-delà des 6 m. « Avec l’AJN, notre gerbeur porté debout,
on peut atteindre 6,30 m de plan de pose dans des allées de seulement 2,20 m de large. C’est idéal pour optimiser son stockage, notamment sur les surfaces de ventes ou dans les petites réserves, affirme Jean-Michel Mette (Unicarriers). On approche des performances d’un chariot à mât rétractable pour un tarif nettement inférieur. » Les constructeurs cherchent en effet à gagner des parts de marché en proposant des machines de catégorie inférieure capables d’accomplir les tâches autrefois réservées aux gammes supé- rieures, gagnant par la même occasion en com- pacité et en maniabilité. Cette logique s’applique aussi aux capacités de charge. En effet, pour évi- ter d’avoir recours à des chariots à capacité nomi- nale supérieure, aux dimensions et tarifs plus élevés, les utilisateurs ont intérêt à dénicher des chariots de catégorie inférieure mais à la capacité résiduelle plus élevée. « Les gains de capacités résiduelles s’obtiennent en améliorant la concep- tion globale du chariot, raconte Anthony Verni- zeau, Chef de Produits frontaux et tracteurs chez Fenwick-Linde. La conception Arche permet à notre frontal H30 (3t) de maintenir ses capacités nominales jusqu’à 5 m grâce à l’accroche du mât sur l’essieu de traction avant et un centre de gra- vité du chariot bas. De plus les vérins d’inclinai- son en position haute permettent d’accroître la stabilité du chariot lors des prises de charges à petite et grande hauteur. En France et notamment dans les travaux de cour où l’on gerbe régulière- ment à plus de 4m, c’est un réel avantage. » Notez par ailleurs que la consommation d’énergie du chariot augmente de concert avec sa capacité nominale et que la rapidité d’action de son mât
Anthony Vernizeau, Chef de Produits frontaux et tracteurs chez Fenwick-Linde
Yves Michel, Responsable Marketing Solutions
Logistiques chez Fenwick-Linde
Benjamin Bourguet, Responsable Support Produit, Jungheinrich
AVRIL 2016 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°103 53
©JUNGHEINRICH
©FENWICK-LINDE
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