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DOSSIER Chariots élévateurs


est inversement proportionnelle à sa capacité de levage. L’utilisation d’un moteur d’entrainement du mât et d’une pompe à huile plus puissants peu- vent toutefois améliorer sa performance verticale.


Jean-


Christophe Delannoy, Directeur des Ventes France de Hyundai


La bonne performance Un chariot frontal passe environ 70 % de son temps en déplacement. Et si la vitesse de transla- tion n’est pas un élément différenciateur, comme s’accordent à le dire tous les intervenants interro- gés, l’accélération et la douceur de fonctionne- ment priment. « Un H30 3 t diesel atteint 22 km/h en 5,3 s avec charge et en 4,6 s sans. Et, plus important encore, il le fait en douceur grâce à sa


transmission hydrostatique. La souplesse rend le chariot plus exploitable et réduit la fatigue des opérateurs,


ce qui favorise la productivité »,


reprend Anthony Vernizeau (Fenwick). Aussi, la plupart des chariots proposent différents modes d’exploitation de type éco, normal et boost afin de proposer la performance adaptée au niveau d’ex- périence du cariste. « Lors d’un test effectué avec des


caristes inexpérimentés, nous avons pu


constater que le cariste le plus rapide était celui qui avait utilisé le mode éco, se rappelle Alex Moreno, Sales Manager Mitsubishi France. Pour mieux adapter la machine au cariste, nous avons développé le SDS, Sensitive Drive System. Il sait reconnaître le cariste précautionneux et le cariste expérimenté et offre ainsi la performance corres- pondant au niveau du cariste », ajoute-t-il. On peut semble-t-il également adapter la perfor- mance du chariot à la charge qu’il transporte. « Les fourches de nos chariots tri-directionnels sont équipées d’un système de pesée. L’estimation du poids embarqué permet à la machine de modi- fier sa performance, dévoile Yves Michel, Res- ponsable Marketing Solutions Logistiques chez Fenwick-Linde. S’il ne porte que 500 kg, il se comporte comme un chariot de capacité 500 kg, il accélère plus vite, freine plus tard, monte et des- cend sa fourche plus vite. S’il porte 1.500 kg, il se comporte comme un chariot d’1,5t. Cette semi- automatisation fait gagner du temps. » L’aspect modularité est de plus en plus fréquemment mis en avant par les constructeurs pour répondre à un besoin particulier par une machine particulière. « Il y a différentes façons d’aborder la perfor- mance, tout dépend de l’application que fait le client du chariot. S’il peut être amené à l’utiliser pour remplir plusieurs fonctions, l’aspect modu- larité sera important.


Il permet d’optimiser la


flotte avec un nombre de types de chariots res- treint, ce qui simplifie la gestion du parc, les opé- rations de maintenance et fait gagner du temps, suggère Benjamin Bourguet, Responsable Support Produits chez Jungheinrich. Les chariots eux- mêmes sont conçus de façon modulaire et peuvent être équipés d’une motorisation et d’une batterie plus performantes en cas de besoin ».


Temps masqués A tous les niveaux, et à plus forte raison en pré- paration de commandes, les constructeurs veulent aider leurs clients à gagner du temps, notamment en travaillant sur les temps masqués. « La perfor- mance se mesure essentiellement en nombre de palettes par heure », confirme Jean-Michel Mette. Les machines grimpant à des hauteurs impor- tantes, entre 8 et 13 m, passent par définition une grande partie du temps à monter et descendre des charges. Or, lorsqu’on avance ou recule avec une


54 N°103 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - AVRIL 2016


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