This page contains a Flash digital edition of a book.
TABLE RONDE


Laurent Perea, Lionel Muller, Jean-François Michel, Nicolas Recapet, Alain Borri et Fabrice Bonneau.


n’a pas les compétences mathéma- tiques pour faire de l’analyse de corré- lation faible, qui sont pourtant indis- pensables pour pourvoir répondre à la question business sur l’amélioration des coûts d’exploitation et mettre en place la solution.


Un nouveau rôle : agrégateur Pour Olivier Dubouis (Diagma), « les 2 grandes diffi cultés auxquelles les cabinets de conseil sont confrontés pour appréhender l’impact du digi- tal sont sa très grande disruptivité dans les business models, à toutes les échelles, et la maîtrise du timing, car il y a des mouvements de fond et d’autres phénomènes qui peuvent se développer parfois très très vite ». « C’est assez récent, mais 2 dimen-


sions sont en train de changer com- plètement, affi rme Fabrice Bonneau. La première, c’est que le consultant, en plus de sa compétence métier, commence à prendre un rôle d’agré- gateur d’un écosystème : il va cher- cher des compétences extérieures pour construire des équipes. La deuxième, c’est que les technologies digitales nous permettent de faire de manière beaucoup plus simple des dévelop- pements informatiques qui peuvent ensuite, via le cloud, être intégrés dans le SI de nos clients. » « Il y a tout de même de grosses questions qui


Olivier Dubouis, Associé et Directeur Général de Diagma Cabinet dédié depuis 1973 à l’optimisation de la Supply Chain, Diagma compte une cinquantaine de consultants, principalement en France, avec également une présence au Brésil, depuis peu en Turquie, et bientôt au Maroc.


98 N°108  SUPPLY CHAIN MAGAZINE - OCTOBRE 2016


Xavier-André Laly, Directeur Exécutif de Lasce Associates (groupe Sopra Steria) Devenue cet été fi liale à 100 % du groupe Sopra Steria (40.000 collaborateurs dans 25 pays, 2.500 consultants dont 1.200 en France), Lasce Associates (70 consultants) peut s’appuyer sur le renfort dans l’Hexagone d’une soixantaine d’experts en génie industriel et logistique provenant des différentes B.U. du groupe.


se posent sur la fi abilisation des SI, prévient Olivier Dubouis. Je me sou- viens de débats houleux avec un client qui voulait intégrer très rapidement un outil que nous avions développé, pour qu’il puisse en faire la démo live à un comité de direction, alors même que la mission n’était pas encore fi nie, avec ces résultats corrects, certes, mais améliorables. Pour un consultant, c’est un peu le monde à l’envers ! » « Ce ne sont plus les DSI qui ont la main sur les suites informatiques, constate Flavien Lamarque. Progressivement les directions métier, qui sont nos clients, nous sollicitent sur la question de l’impact des nouvelles technologies sur la performance de leurs métiers, et il faut avoir la capacité de leur appor- ter une réponse. C’est pourquoi nous réfl échissons au développement d’un Lab. D’autre part, les plates-formes d’intermédiation, qui mettent en rela- tion très rapidement un client et son besoin précis avec un consultant indé- pendant ayant les compétences néces- saires, existent déjà aux Etats-Unis. C’est un risque pour nos métiers. Nous avons lancé depuis le début de l’année une dizaine de groupes de travail pour défi nir quelles compétences il serait intéressant de fédérer. »


Start-up ou grand groupe ? Fédérer, assembler des compétences, Hervé Bellande n’est évidemment pas contre. Mais il estime que la nécessité de développer de la compétence en interne « n’est pas tant pour rendre service aux clients que pour attirer des jeunes, recruter des consultants de la génération du digital qui sans cela ne voudront pas venir travailler avec nous ». Même démarche chez


©C.POLGE


©C.POLGE


©C.POLGE


Page 1  |  Page 2  |  Page 3  |  Page 4  |  Page 5  |  Page 6  |  Page 7  |  Page 8  |  Page 9  |  Page 10  |  Page 11  |  Page 12  |  Page 13  |  Page 14  |  Page 15  |  Page 16  |  Page 17  |  Page 18  |  Page 19  |  Page 20  |  Page 21  |  Page 22  |  Page 23  |  Page 24  |  Page 25  |  Page 26  |  Page 27  |  Page 28  |  Page 29  |  Page 30  |  Page 31  |  Page 32  |  Page 33  |  Page 34  |  Page 35  |  Page 36  |  Page 37  |  Page 38  |  Page 39  |  Page 40  |  Page 41  |  Page 42  |  Page 43  |  Page 44  |  Page 45  |  Page 46  |  Page 47  |  Page 48  |  Page 49  |  Page 50  |  Page 51  |  Page 52  |  Page 53  |  Page 54  |  Page 55  |  Page 56  |  Page 57  |  Page 58  |  Page 59  |  Page 60  |  Page 61  |  Page 62  |  Page 63  |  Page 64  |  Page 65  |  Page 66  |  Page 67  |  Page 68  |  Page 69  |  Page 70  |  Page 71  |  Page 72  |  Page 73  |  Page 74  |  Page 75  |  Page 76  |  Page 77  |  Page 78  |  Page 79  |  Page 80  |  Page 81  |  Page 82  |  Page 83  |  Page 84  |  Page 85  |  Page 86  |  Page 87  |  Page 88  |  Page 89  |  Page 90  |  Page 91  |  Page 92  |  Page 93  |  Page 94  |  Page 95  |  Page 96  |  Page 97  |  Page 98  |  Page 99  |  Page 100  |  Page 101  |  Page 102  |  Page 103  |  Page 104  |  Page 105  |  Page 106  |  Page 107  |  Page 108  |  Page 109  |  Page 110  |  Page 111  |  Page 112  |  Page 113  |  Page 114  |  Page 115  |  Page 116  |  Page 117  |  Page 118  |  Page 119  |  Page 120