matique, il devient de plus en plus compliqué de s’y retrouver et de savoir avec précision qui fait quoi. Répondre à cette question était d’ail- leurs l’un des objectifs de cette Table Ronde Auto ID, organisée le 10 juillet dernier par Supply Chain Magazine, à la veille des premiers grands départs en vacances. Malgré quelques absences, et non des moindres comme
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vec les mouvements spec- taculaires de concentra- tion que connaît depuis plusieurs années le monde de l’identification auto-
Datalogic, Coppernic ou encore Fre- quentiel, le panel d’une dizaine de participants reste tout de même repré- sentatif d’un marché où le rôle des constructeurs et des intégrateurs est amené à évoluer. « Nous pensons chez Zebra qu’avec l’évolution des techno- logies, notre marché est en phase de transition depuis quelques années, commence Thierry Vasseur, et qu’il devient essentiel de développer des solutions globales, intégrées, qui se rattachent davantage aux processus alors qu’auparavant les solutions de traçabilité restaient un peu à part, dans leur coin. D’où notre volonté de maîtriser une chaîne complète de solutions, et de pouvoir intégrer même à la limite au-delà de notre hardware, des matériels utilisant d’autres tech- nologies ». « Moi, je comprends que les clients puisse être décontenancés par tous ces regroupements », intervient Didier Cousin. En tant qu’ancien de LXE, il se rappelle que certains clients se sont retrouvés sans interlocuteurs lors du rachat par Honeywell sur la partie terminaux embarqués, un mar- ché de niche qu’il couvre aujourd’hui chez Advantech-Dlog.
Les effets de la rationalisation Thierry Vasseur tient tout de suite à désamorcer le débat en ce qui con- cerne Zebra. « L’acquisition de Motorola EBS a eu lieu le 24 octobre dernier et nous avons mis moins de 3 mois pour aligner notre force commerciale, avec un interlocuteur unique ». « Chez Honey- well, nous nous sommes efforcés de faire de même après chaque rachat
[ndlr : HandHeld, LXE, Intermec et très récemment, Datamax], de réaliser une intégration assez rapide afin de ne pas perdre le lien avec nos clients et partenaires, se défend également Ben- jamin Semeriva. L’idée est de prendre le meilleur de toutes ces entreprises qui ont été rachetées, et de conserver cette identité forte et cette cohérence de produits chez Honeywell, qui se positionne désormais comme la work- flow company. » Didier Cousin revient à la charge : « Désolé, mais en ce qui concerne les gammes de terminaux embarqués, Intermec et LXE comp- taient une dizaine de produits alors qu’aujourd’hui Honeywell n’en a que 4. Cette rationalisation a un impact par rapport à la réponse à apporter aux vrais besoins du client », ajoute-t-il tout en glissant que la gamme des embarqués chez Advan- tech-Dlog compte une bonne dou- zaine de produits. Pour Philippe Briantais (ID Work), la difficulté de ces grands regroupements va être la capa- cité à sortir les meilleures solutions sur chaque marché spécifique, celui de la logistique, du retail, de la produc- tion, etc. « Cela représente une chance importante pour de plus petits acteurs qui sont spécialisés en tant que constructeurs ou intégrateurs sur une activité ou un métier, comme la logis- tique, au niveau des terminaux embarqués par exemple. Certains inté- grateurs se sentent un peu à l’étroit dans cette relation avec seulement 2 grands acteurs constructeurs et ont la sensation qu’ils maîtrisent moins leurs objectifs et leurs orientations
« Comment vont évoluer la traçabilité et l’identification automatique avec la montée en puissance de la digitalisation dans les entreprises ? », relance Jean-Philippe Guillaume
SEPTEMBRE 2015 - SUPPLY CHAIN MAGAZINE ■ N°97 91
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