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ENQUÊTE Emballage d’expédition


fait d’être le premier contact physique entre l’entreprise et son client confère à l’emballage un rôle d’ambassadeur de la marque, avec des conséquences sur la mise en valeur de la présentation, l’ouverture facile, la possibilité de réutiliser le conditionne- ment pour les retours, etc. Mais autant dans le retail cette fonction de présen- tation se traduit par des signes exté- rieurs sur l’emballage, qui peuvent être utiles pour rendre visible le produit dans le fond de rayon des magasins, autant dans l’e-commerce, il est préfé- rable de conserver l’anonymat, et de ne personnaliser que l’intérieur du colis. Une autre évolution pourrait être très impactante pour les emballages, celle


Virginie Ducrot


de la tarification au volume sur certaines destinations. « Aujourd’hui, à l’international, le poids volumétrique [ndlr : selon une formule du type L x l x h en cm divisé par 4.000, 5.000 ou 6.000] est pris en compte par quasiment tous les messagers, sauf La Poste, dans le calcul du prix du transport », constate Virginie Ducrot, Directrice Générale d’envoimoinscher. Une tendance qui risque à terme de concerner les envois nationaux, comme aux Etats-Unis. L’offre qui permet de réduire le vide dans les cartons existe déjà, que ce soit chez Packsize (découpe à la demande) ou avec des systèmes mécanisés de chez Savoye, B+Equip- ment, racheté cet été par Sealed Air (voir interview page 65), e3neo ou encore Neopost Shipping.


d’un meilleur confort de travail en est une. Le coût moyen pour l’entreprise d’un TMS (trouble musculo-squelettique), estimé de source ministérielle à 21.300 €, et le durcisse- ment des lois contre la pénibilité ne sont sans doute pas étrangères à la banalisation dans les entrepôts de bande- roleuses automatiques, dont les plus performantes ont des vitesses de rotations de 15 tours par minute (comme le Cub-X de Atecmaa Packaging). Le filmage est en effet l’une des activités les plus intenses du point de vue car- diaque pour les opérateurs. « Beaucoup d’usines ont main- tenant un programme Health & Safety et mettent en place des postes d’emballage ajustables en hauteur, afin d’offrir une meilleure ergonomie aux opérateurs. Les tables fixes, c’est fini ! », note par ailleurs Nicola Opitz, Directrice Com- merciale Packaging Europe de l’Ouest chez Antalis. La recherche de productivité et de rapidité d’exécution sont les 2 autres raisons qui incitent certaines entreprises à mécaniser leurs postes d’emballages. En particulier pour les livraisons e-commerce, qui doivent être toujours plus réactives. Même les cartonniers comme DS Smith, Smur- fit Kappa ou International Paper se mettent à proposer des solutions mécanisées. Encore faut-il avoir des volumes suffisants justifier économiquement ce choix. Mais les solutions tendent à se démocratiser, à l’image du nouveau système e-Cube de réduction de hauteur de caisse que pro- pose B+ Equipment, envisageable avec des volumes de 300.000 boîtes par an (contre 500.000 boîtes par an pour son système i-Pack).


4Quelles sont les pistes d’économies ? 3Pourquoi optimiser le poste d’emballage ?


Trois grandes raisons poussent les entreprises à engager des efforts d’optimisation de leurs postes d’emballages. La lutte contre la pénibilité et la recherche d’ergonomie et


Depuis 2009, la hausse des prix des matières premières a conduit les entreprises à être nettement plus attentives au coût des produits d’emballages. La problématique étant de réaliser des économies (réduction des volumes, du poids, des surfaces, des épaisseurs) sans augmenter les dommages ou nuire à la qualité. « Nous proposons régulièrement des solutions d’emballage alternatives à nos clients, comme par exemple les poches plastiques opaques pour emballer et expédier les vêtements à la place de caisses. Mais actuelle- ment, la tendance est à la qualité de l’emballage plus qu’au prix, car l’in- satisfaction client coûte bien plus cher », prévient Etane Derhy, Directeur Grands Comptes du Groupe Raja. Dans la recherche d’économie, il faut atta- quer la « partie immergée de l’iceberg » : l’organisation des approvisionnements, le niveau de stocks, les coûts de transport, de main d’œuvre etc. « La plupart des grands groupes raisonnent aujourd’hui en coût complet, ce qui implique l’intervention des achats, mais aussi d’autres fonctions telles que la logistique sur des problématiques de transport ou de gestion des stocks », confirme Laurence Vincent, Manager au sein du Pôle Supply Chain de Karis- tem. C’est par exemple l’occasion, dans certains grands


Laurence Vincent 64 N°97 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - SEPTEMBRE 2015


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