ENQUÊTE Emballage d’expédition
L’emballage « sur mesure » s’inscrit dans la logique d’e-Logik
L’e-logisticien toulousain e-Logik était à la recherche d’une solution d’emballage capable de répondre à une triple pro- blématique liée aux contraintes spécifiques de son métier. Depuis quelques mois, il a mis en place 2 machines Packsize.
D
epuis sa création en 2008 à Toulouse, e-Logik s’est fait progressivement une place dans le monde de la logistique du e-commerce, au point d’exporter dés- ormais ses process clés-en-main à un réseau d’e-logisticiens franchisés qui compte en France 5 entrepôts parte- naires, avec un objectif d’une tren- taine d’ici 5 ans. Son implantation toulousaine est passée progressive- ment en 7 ans d’un atelier de 500 m2 (200 commandes par jour), à un entre- pôt vitrine de 4.500 m2
capable d’ab-
sorber des pics de 2.000 commandes quotidiennes, à l’aide de convoyeurs modulaires intelligents et de solutions de pick-to-light. Fin 2013, e-Logik entame une réflexion portant sur l’évolution du flux emballage, pour tenter de répondre à une triple pro- blématique : améliorer le ressenti client, composer avec la grande variété des produits et affronter les nouvelles contraintes tarifaires du trans- port. « Dans notre approche de proxi- mité, nous voulons être le garant de l’image du e-commerçant, et cela passe par une qualité de l’emballage irré- prochable, car c’est la première chose que perçoit le consommateur », insiste
Thierry Dupré, Dirigeant et fondateur d’e-Logik
Thierry Dupré, Dirigeant d’e-Logik. C’est pourquoi la société choisit d’uti- liser un carton d’une élégante couleur anthracite pour conférer une image positive à ses colis.
60 % du référentiel change chaque année
La seconde problématique est liée à l’extrême diversité des produits à emballer, qui vont de la clé USB à la paire de skis, en passant par le siège bébé. De plus, la part d’activité impor- tante liée aux ventes privées fait que 60 % du référentiel article change chaque année. Difficile dans ces condi- tions de trouver la bonne formule
d’emballage sans compter moins d’une vingtaine de références de cartons, avec un large recours au calage (papier kraft et film à bulles). Et même dans ces conditions, certains produits hors normes nécessitent de « bricoler » un emballage qui s’accorde mal avec les exi- gences de réactivité et d’image vis-à-vis des clients. « Nous avions 2 personnes pour préformer les cartons en amont et les déposer au niveau des postes de colisage. Cela entraînait d’immobi- liser une surface environ 100 m2
pour
stocker en piles 400 à 500 cartons », précise par ailleurs Thierry Dupré. Sans compter la surface dédiée au stock d’emballages, car pour bénéficier de tarifs intéressants, il faut pouvoir dépasser un certain seuil de com- mandes et donc acheter des dizaines de palettes par référence. La troisième contrainte, apparue il y a moins d’un an, est liée à la décision de certains transporteurs de prendre en compte le poids volumétrique dans leurs tarifs d’expédition à l’international. En rêvant d’une solution permettant d’adapter automatiquement le carton à la volumétrie de la commande, Thierry Dupré apprend l’existence « un peu par hasard » du concept « On demand packaging » de la société Packsize. Depuis quelques mois, deux machines IQ Fusion et EM7 de Packsize décou- pent, plient et perforent le carton ondulé selon les mesures exactes de la commande. Dès 2016, un algorithme informatique devrait permettre de cal- culer automatiquement le volume de la commande mono ou multi-articles à partir des dimensions de chaque pro- duit, mesuré en réception. S’il est trop tôt pour faire un bilan complet, e-Logik estime toutefois qu’elle a déjà gagné 20 % de productivité, qu’elle peut maî- triser son budget expéditions à l’inter- national malgré les hausses tarifaires, et qu’elle a gagné de la place, ce qui permet d’augmenter la capacité de stockage de ses clients. ■ JEAN-LUC ROGNON
68 N°97 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - SEPTEMBRE 2015
©E-LOGIK
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