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FORUM D’ÉTÉ


die. « Notre stratégie est omni-canal. Notre but est de livrer le client dans le cadre du respect de l’environnement. L’enjeu est désormais de stocker à la place du client et de le livrer le plus vite possible, c’est-à- dire en J+1 le matin. Nos achats, et depuis 2 ans notre transport, sont mutualisés avec ceux d’une autre société qui livre les mêmes clients. Nous avons changé les plans de transport pour que les envois locaux soient traités sans passer inutile- ment par le hub. Nous utilisons pour cela la solution LMxt d’A-Sis et notre taux de service est de 99 % », raconte Christelle Odienne. L’entreprise est également capa- ble, grâce à son WMS, d’estimer l’impact carbone d’une d’expédition d’un poids donné vers un département donné et de choisir le meilleur transporteur. Enfin, Legallais a entrepris un ensemble d’ac- tions sur les emballages comme l’utilisa- tion d’enveloppes au lieu de cartons quand la forme de l’objet le permet (- 65 % de


volume) et l’adaptation de la hauteur du carton à celle du produit afin de diminuer le recours aux coussins d’air, lesquels sont en plastique. La responsabilité de clôturer la partie outils est revenue à Maxime Bel- lemin, DG de Locom, éditeur de logiciels qui simulent les fonctions de la chaîne logistique. « Nous ajoutons à Excel une série de modules pour adresser les problé- matiques une par une : les schémas logis- tiques, 4PL... Par exemple, nous regar- dons sur une carte quels clients peuvent être desservis en H+1 ou H+2 sans désor- ganiser le transport. Nous pouvons égale- ment analyser l’impact sur le transport d’une croissance de 15 % des ventes d’ici 2020 et trouver la meilleure configuration possible avec un outil d’implantation des sites», évoque-t-il.


Quelle logistique Maxime Bellemin (Locom)


pour la ville de demain ? Animée par Jean-Philippe Guillaume, la table ronde de clôture de ce forum d’été portait sur le thème de la logistique urbaine. Jérôme Libeskind, Consultant et Fondateur du cabinet Logicités a com- mencé par faire un état des lieux. « L’e-commerce a complètement modifié la nature des flux dans les villes. Selon les chiffres de la Fevad, 400 M de colis sont livrés par an en BtoC, ce qui repré- sente cette année une croissance de 18 %. Parallèlement, le commerce tradi- tionnel a considérablement évolué, avec l’apparition de petits formats de maga- sins, de nouveaux modes de distribution comme le Drive ». La difficulté des livrai- sons ? « Des problèmes d’infrastructures, de stationnement, de réglementation, de


sens interdits, d’émission de CO2 et de particules, d’autant qu’en BtoC, nous


n’avons pas forcément l’information nécessaire au bon moment pour pouvoir faire de la mutualisation », s’est confié Philippe de Clermont-Tonnerre, Chargé de mission chez Star’s Service. Dans un premier temps, la solution peut passer par des outils. « Nous mettons à disposi- tion de tout le monde, y compris des non professionnels de la logistique un outil d’optimisation de tournées simple, basé sur des technologies open source », a lancé Mehdi Jabrane, Président de la start-up Mapotempo. « Dans les 10 pro- chaines années, nous verrons certaine- ment apparaître pour une partie des produits un système de livraison collabo- rative par une communauté de particu- liers, comme aux Etats-Unis et dans certains pays européens, tels la Suède et la Suisse, même si aujourd’hui le sujet réglementairement est compliqué », a pré- dit Jérôme Libeskind. De son côté, Isa- belle Badoc, Product Marketing Manager Supply Chain de l’éditeur Generix Group, s’est montrée confiante dans la réussite de l’initiative CMDU de distribution urbaine menée par le Port de Lille depuis que la gestion a été confiée à un presta- taire logistique, avec des « incentives » pour développer les volumes. « Qui prend le risque ? C’est là la limite. Le modèle vertueux va venir grâce à l’initiative de professionnels de la logistique ou de transporteurs, qui sont les seuls à même de faire un plan de développement d’un modèle qui trouvera sa rentabilité sur le volume global piloté et non plus sur des subventions ». Qui livrera verra… ■


De gauche à droite : Jean-Philippe Guillaume (SCMag), Mehdi Jabrane (Mapotempo), Jérôme Libeskind, Philippe de Clermont-Tonnerre (Star’s Service) et Isabelle Badoc (Generix Group)


32 N°97 ■ SUPPLY CHAIN MAGAZINE - SEPTEMBRE 2015


©JP.GUILLAUME


©JP.GUILLAUME


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